Quand Taylor Hall a laissé passer la chance de sa vie…
Aussi intense soit la planète hockey, il arrive parfois que certaines informations se perdent dans les méandres de la Toile et prennent plus de temps avant de se rendre à destination. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai complètement raté l’info dévoilant les chiffres des offres déposées par les Av’s et les Oilers, avant de tomber sur cet article d’HabsolumentFan :
Ainsi, on sait maintenant ce qu’il en aurait coûté à Taylor Hall pour obtenir une réelle chance de soulever la coupe… une vraie chance de gagner, comme il aimait si bien le dire : 4M. La moitié de ce qu’il empochera avec les Sabres. Pour vous et moi, c’est beaucoup d’argent. Mais pour un athlète qui cumule déjà des gains en carrière estimés à plus de 45 millions de dollars ? Des clopinettes. Surtout pour un an. Surtout pour une chance de devenir un champion, d’écrire un nouveau pan de l’histoire… Avec MacKinnon et Rantanen, Hall aurait pu tout ravager sur son passage. C’est quand même un peu plus sexy que Eichel et Olofsson.
La chance de jouer avec McDavid ? Ça lui aurait coûté un peu plus de 3M. Cependant, qui pourrait lui reprocher de ne pas vouloir retourner à Edmonton, après tout ce qu’il y a traversé ? Pas moi, en tout cas… et puis, Jack Eichel n’est pas un centre piqué des vers non plus. Qu’est-ce que ça fait de connaître ces chiffres ? Ça rend le tout plus tangible, ça permet de réaliser qu’il y avait bel et bien au moins une meilleure opportunité.
Mais le voir cracher sur une telle occasion, une aventure qui aurait pu lui permettre de prouver à tous qu’il avait l’étoffe d’un gagnant me déçois. Une partie de moi espérait le voir choisir Montréal avant qu’il signe à Buffalo. Maintenant ? Je ne suis plus intéressé. Ni maintenant ni dans un an. Peut-être à la date limite, comme joueur de location, mais encore là, ça dépendra de ce qu’il sera en mesure d’accomplir avec une formation aussi moribonde que les Sabres.
D’aucuns pourraient dire que c’est parce qu’il aime les défis et qu’il veut repousser ses limites, mais je n’y crois pas. Sinon, il aurait tout aussi bien pu rester avec les Devils ou les Yotes. Non, Hall a fait son choix. Il a choisi l’argent. Il a choisi 4M de dollars. C’est son droit, mais ça le suivra. Je lui souhaite néanmoins que la magie opère, que la chimie s’installe et que les Sabres reviennent enfin en séries, pour la première fois en toute une décennie.
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Crédit image entête, Sportsnet.ca
