Pastrnak, le premier depuis Jagr !

Condamné à voir son nom être perpétuellement massacré sur la Toile, David Pastrnak a trouvé le moyen de canaliser sa frustration et de la purger en enregistrant les points à un rythme effarant. Si on savait, dès qu’il a fait le saut en Amérique du Nord, que les Bruins avaient un véritable petit bijoux entre les mains, personne ne lui prédisait autant de succès. Même s’il produisait moins à ses deux premières saisons dans la LNH, Pasta – un surnom qui n’a rien à voir avec celui de Kaberle (le spaghetti mou) -, éblouissait la foule grâce à ses aptitudes offensives évidentes.



Dès sa 3e saison à Boston, en 2016-17, l’ailier a trouvé le moyen de flirter avec le point par match, en plus de fracasser le plateau des 30 buts pour la première fois de sa carrière. Depuis, complétant ce qui est probablement le trio le plus dominant de la ligue avec Patrice Bergeron et Brad Ratface Marchand, il n’a plus jamais regardé derrière. Mieux encore, avec 23 (!) points en seulement 11 matchs depuis l’ouverture du calendrier régulier, Pastrnak est devenu le premier ailier à produire autant en aussi peu de temps après le lever du rideau d’une saison de la LNH depuis l’homme au légendaire mulet, Jaromiiiiiiir Jagr… en 1999-2000 !

Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à le voir maintenir un tel rythme (2.09 points par match) indéfiniment, mais son exploit mérite tout de même d’être souligné, tandis que l’attaquant de 23 ans trône seul au sommet des meilleurs pointeurs de la ligue. Grâce à une étincelante performance de 5 aides hier soir, le 1er choix des Bruins en 2014 se classe en effet 2 points devant Carlson, Draisaitl et McDavid. À contre-cœur, je dois souligner que le Rat le suit de très près, avec déjà 20 points (grâce à une tout aussi étincelante performance de 5 points, dont 2 filets). C’est un fait : Marchand a beaucoup plus de talent que de neurones. Je dis ça, mais il fait beaucoup moins parler de lui pour les mauvaises raisons depuis quelques temps…

Et puis, même lorsqu’il reviendra à un rythme de croisière un peu plus normal, Pastrnak continuera de produire sa part de points, lui qui a terminé le dernière saison régulière avec une moyenne de 1.23 points par match. N’eut été des blessures, qui lui ont fait rater près de 20 matchs, le Tchèque aurait fort probablement rejoint le club sélect des 100 points. On lui souhaite de demeurer en santé cette année.


C’est une chance que les Bruins aient pu lui mettre le grappin dessus aussi loin qu’au 25e échelon (c’est-à-dire, avant le droit de parole du Tricolore, qui a eu la chance de pouvoir mettre la main sur Nikita Scherbak au 26e rang…) parce que ces derniers fonctionnent à un seul trio depuis le début de la saison… En Tuukka, il est bon en Pastrnak !

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Crédit image entête, Getty Images via Boston.cbslocal.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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