Pastrnak et la prudence face aux chiffres…

L’usage des chiffres est un fabuleux outil lorsque vient le temps d’analyser en profondeur un match, une saison, une série, un joueur ou un ensemble de joueurs. Mais pour être représentatif, l’échantillon doit, la plupart du temps, être le plus large possible. Ainsi, plus on diminue la densité du matériel analysé, plus la marge d’erreur s’agrandit. Il faut également prendre la peine de vérifier toutes les données annexes avant d’arriver à un constat plus précis. Par exemple, utiliser le bon différentiel d’un joueur qui évolue au sein d’un groupe qui forme une puissance à 5vs5 pourrait constituer un exercice hasardeux. Même chose pour un différentiel affreux alors que le joueur en question s’aligne au sein d’une équipe qui a une passoire dans les buts et une défensive poreuse devant ce dernier…

Venons-en aux faits, et jetons un coup d’oeil sur certains chiffres en particulier :

Je remercie le gars qui a pris sa télé en photo. Qui que tu sois, une brillante carrière de photographe t’attend !

On va s’entendre tout de suite sur une chose : David Pastrnak est un gros morceau derrière les succès des Bruins. Il s’agit d’un fait, peu importe ce que les chiffres peuvent bien dire… Les B’s attendent impatiemment son retour (ce soir ?).


Donc, comment expliquer ce rendement amélioré en l’absence d’un tel joueur ? D’entrée de jeu, tel qu’abordé en intro, l’échantillon est on ne peut plus mince, même en ajoutant le match d’hier, un match où Jaroslav Halak a brillamment comblé le départ de Tuukka Rask.

Enfin, on parle des Bruins. S’il y a une équipe, une seule, qui peut servir d’exemple d’un groupe qui lève son jeu d’un cran lorsqu’il doit faire face à une ou des pertes c’est bien le club de Boston. Enlevez-leur Bergeron. Enlevez-leur Krejci, Marchand ou Rask… Enlevez-leur leurs pâtes, et ils feront quand même un délicieux spaghetti et ce club trouvera toujours le moyen de gagner quand même.

Alors, de grâce, continuons d’utiliser les chiffres avec prudence… et intelligence.


Tirage !
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Crédit image entête,  Sports.Yahoo.com



 

 

Tom L.D. MacAingeal
 

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