LNAH : Martel envisage une expansion dans un avenir très rapproché
Selon le commissaire de la Ligue nord-américaine de hockey, Richard Martel, le futur de son circuit passe directement par la voie de l’expansion. Si le principal intéressé désire que le tout soit exécuté dans un avenir très rapproché, il est conscient qu’il doit d’abord s’assurer de la stabilité des concessions déjà en place : les 3L de Rivière-du-Loup, l’Assurancia de Thetford, le Cool FM de St-Georges (on salue le Chroniqueur Samuel Busque; relationniste du Cool, beau bonhomme à ses heures), les Draveurs de Trois-Rivières, les Éperviers de Sorel-Tracy et les Marquis de Jonquière. Conscient de l’inutilité d’ajouter une nouvelle équipe, si c’est pour en perdre une autre en retour, Martel suit de près l’évolution de ses marchés. Son équipe et lui, désirent d’abord s’assurer de trouver l’équilibre via la qualité du jeu offert. Il s’agit d’une voie tracée par le commissaire, dès son entrée en fonction : hausser le niveau de jeu, tout en mettant un frein aux bagarres pré-arrangées, sans pour autant renoncer au brasse-camarade lorsqu’il est exécuté dans le respect et dans le feu de l’action.
Selon lui, la baisse d’assistance observée à travers la ligue, nonobstant la perte des marchés de Cornwall (2016) et de Laval (2017), n’a pas de lien avec la diminution des débordements. L’ancien entraîneur de la LHJMQ, double-lauréat du Trophée Ron Lapointe, pointe plutôt du doigt un concours de circonstances : la météo clémente, et les matchs du Canadien disputés en même temps que les parties de la LNAH. Il souligne aussi le fait que le calendrier de la ligue sort trop tard. Martel soulève également le point que la clientèle était vieillissante et qu’ils assistent présentement à un changement de garde chez les spectateurs. Enfin, ajoutant que de toute façon il n’y a plus vraiment de relève chez les bagarreurs, il tient à préciser qu’il n’a pas vraiment souhaité un changement d’image en tant que tel, le commissaire déclare que le tout s’est au contraire fait de façon naturelle. Il persiste en insistant sur le fait qu’offrir un jeu de qualité ouvre la porte à plusieurs marchés autrement inaccessibles. Si son arrivée à la tête de la LNAH a été plutôt mal accueillie, le dirigeant semble bien en selle, et déterminé à atteindre ses objectifs.
Qu’en pensez-vous, la LNAH, guidée par Martel, parviendra-t-elle à reprendre son envol et à s’emparer de la reconnaissance qu’elle mérite ?
Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’article du Quotidien, dont est tiré le présent papier →Le Quotidien
Crédit image entête, TVA Sports