Le visage des Finales d’association se précise
D’abord, en après-midi, alors que les Bolts recevaient les B’s, on s’est assuré d’en finir avec la Tongue-gate et le cirque entourant Brad Marchand, en prenant la mesure des visiteurs par la marque de 3 à 1… Ratface ne recevra plus d’avertissement, avant un bon moment… Après que les Bruins aient remporté les honneurs du premier match, on pouvait s’attendre à avoir droit à une série; on aura finalement eu droit à une série de 4 victoires consécutives du Lightning, éliminant les dangereux Oursons en 5 petits matchs, au cours desquels les vainqueurs ont eu le dessus 17 contre 13 au chapitre des buts. Hier, ce sont pourtant les Bruins, par l’entremise de David Krejci, qui avaient ouvert la marque, en brisant la glace alors que la première période arrivait à son terme. En récoltant une aide sur ce but, Patrice Bergeron a porté son total de points à 16 en 11 duels éliminatoires. Le Québécois a donc terminé ces séries avec son meilleur ratio points par match (1.45) en carrière, devant ses 20 points en 23 joutes (0.87), récoltés en 2011 alors qu’il aidait son équipe a remporter la coupe Stanley. En inscrivant le filet vainqueur, quelques minutes après que Brayden Point ait ramené les deux équipes à la case départ (avec son 10e point en autant de matchs), J.T. (Jonathan Tanner) Miller a permis à son équipe d’accéder à la Finale de l’Est pour la 5e fois dans l’histoire de la franchise (2004, 2011, 2015, 2016), et la 3e fois en seulement 4 occasions. De retour aux Bruins, en inscrivant leur unique but en situation de supériorité numérique, ils ont terminé leurs séries en ayant passé les 184:02 dernières minutes sans parvenir à marquer de filet à force égale… C’est Anton Stralman, avec son 1er des présentes séries, sur une aide de Victor Hedman, qui est venu fermer les livres, en enfilant l’aiguille dans un filet déserté en faveur d’un 6e joueurs. L’écrasante profondeur des Bolts, aura donc eu raison des Bruins. Ces derniers ont eu le dessus (28-22) sur leurs rivaux, mais Andrei Vasilevskiy veillait au grain, terminant la rencontre avec un excellent pourcentage d’arrêts : .964.
Dommage, en l’honneur de mon pote Mimeault, j’espérais vraiment assister à une Finale qui aurait opposé les Bruins aux Jets… Cela dit, avec les jeunes Pastrnak, DeBrusk et McAvoy, pour ne nommer que ceux-ci, l’avenir semble prometteur au Massachusetts.
Devons-nous être encore surpris de voir les Knights prolonger leurs succès encore et encore ? Malgré une bien meilleure opposition de la part des Sharks, la ronde nécessitant 6 duels pour désigner les vainqueurs, Vegas n’a jamais vraiment paru en danger, se permettant même de blanchir deux fois les Requins… bien qu’eux-même réduit une fois au silence (défaite 4-0 à San Jose, joute #4), les Golden Knights n’ont jamais regardé derrière. On pourrait appliquer tout ce qui est dit ci-haut à Marc-André Fleury qui, tout en ayant alloué plus de buts qu’à l’accoutumé, n’a jamais semblé perdre la pleine possession de ses moyens. D’ailleurs, bien qu’il ait alloué 14 buts, sur les 4 matchs entre ses deux blanchissages de cette série, les statistiques du cerbère sorelois sont toujours étincelantes : 8 victoires contre 2 défaites, 4 blancs (!), 1.53 et .951 ! Avec ce jeu blanc, Fleury est devenu le 7e gardiens à accomplir l’exploit en seulement 10 rencontres… le 1er à y parvenir depuis Nikolai Khabidulin en 2004. De son côté, Martin Jones n’a pas non plus à rougir de ses performances : 6 victoires contre 4 défaites, 2 blancs, 2.26 et .928… Son vis-à-vis était tout simplement trop fort, touché par une quelconque force mystique… Jedi ? C’est la 2e période qui aura coulé les locaux, alors qu’ils ont accordés 2 buts sans réplique en l’espace d’un peu moins de 10 minutes, via le 4e de Marchessault et le 2e de Schmidt, avant que Cody Eakin ne profite d’un filet désert pour inscrire son 3e buts des séries. En fait, on peut dire que c’est l’équipe au complet qui semble être touchée par une puissance cosmique qui semble à tout prix vouloir les voir l’emporter. J’imagine qu’on peut aussi appeler ça de la bonne volonté, du jeu d’équipe et du travail acharné… mais bon, je préfère la thèse de la Force. Quoiqu’il en soit, la franchise du Nevada est devenue la 3e seulement à parvenir à remporter plus d’une ronde éliminatoire à sa saison inaugurale, après les Arenas de Toronto (1918) et les Blues de St-Louis (1968).
Tout de même, les Sharks s’en sont très biens sortis, dans les circonstances. Passer les Ducks en 4, puis offrir une aussi bonne opposition aux Golden Knights, tout en ayant dû se passer des services de Joe Thornton, c’est quelque chose d’assez remarquable et inattendu…
En ce qui concerne Fleury, ce n’était pas une chose facile à faire, mais on peut dire qu’il m’a conquis :
Cela dit, ses actuelles performances étant bien au-delà de chiffres en carrière, RIEN ne permet de croire qu’il aurait autant dominé en s’alignant toujours avec les Pens… la Force est à Vegas, je vous l’ai déjà dit.
…Si les Caps et les Jets devaient l’emporter ce soir, nous aurons donc droit à des séries Capitals-Lightning et Jets-Golden Knigths… Qu’en pensez-vous ?
…Encore une fois, merci à nos amis de HSL de nous avoir transmis plusieurs statistiques intéressantes… ce qui réduit considérablement la charge de travail à faire pour effectuer les recherches, en plus de pimenter l’article de quelques faits très intéressants. N’hésitez pas à vous abonner en suivant le lien ci-haut.
Crédit image entête, The Associated Press via 985fm.ca