Le Tricolore en chute libre: St-Louis doit-il y aller d’un électrochoc?

Et voilà, le Tricolore a encaissé une 4e défaite consécutive, cette fois face aux Rangers de New York. Soyons honnêtes, ce n’est pas une surprise, les Rangers sont actuellement la puissance du circuit Bettman. Pour être honnête, ce qui m’irrite vraiment, ce n’est pas seulement la défaite elle-même, c’est la manière dont l’équipe s’est présentée. Depuis le début de la saison, on observe trop souvent une formation qui démarre mollement, comme si elle n’avait pas remarqué que le match commençait à 19h15 (ou peu importe l’heure). Hier encore, seul le premier trio a réussi à être un tant soit peu opportuniste. Heureusement que Cole Caufield et Nick Suzuki sont là.


Contrairement aux Boys et aux anciens Canadiens, qui étaient honorés hier, il manque cruellement de mental toughness dans ce vestiaire là. Enfin, il y en a peut-être, mais elle semble bien cachée dans les gradins, là où se retrouvent certains joueurs qu’on aimerait voir sur la glace.

Je comprends bien que l’on est en pleine reconstruction, mais jouer de cette façon devient gênant. Et même si Montembeault a une part de responsabilité dans la défaite d’hier, il n’est pas le seul à blâmer. L’ensemble de l’équipe doit se regarder dans le miroir. Il y a plusieurs éléments qui ne fonctionnent pas et qui nécessitent rapidement une solution. Hier fut une vraie leçon face aux Rangers.


Pendant ce temps, Martin St-Louis tente visiblement de manœuvrer seul, sans l’appui d’un adjoint expérimenté. S’il aspire à véritablement connaître du succès, il devra impérativement accepter l’aide d’un entraîneur chevronné. Comme l’a souligné Kent Hughes cette semaine, MSL devra apprendre à déléguer davantage et se concentrer sur une gestion plus stratégique et globale de l’équipe, spécialement en plein action les soirs de match.

Avec quatre défaites consécutives et plusieurs performances décevantes, est-il temps de donner un bon électrochoc pour faire passer un message clair? Oui, nous sommes en reconstruction, mais il ne faudrait surtout pas sombrer dans la complaisance, accepter les défaites et oublier de fournir l’effort nécessaire, comme on l’a vu chez d’autres organisations par le passé. Au final, c’est à St-Louis de prendre les choses en main. Il doit enfiler ses culottes d’entraîneur et s’assurer que son équipe soit prête à jouer dès la première mise au jeu.

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Crédit image entête, RDS.ca



Félix Gosselin
 

Passionné de hockey depuis très jeune, j'ai évolué à travers ce sport en tant que joueur et entraîneur. J'adore étudié la game. Collaborateur régulier du Hockey Herald depuis février 2019, j'en suis devenu le propriétaire à l'été 2021. Aujourd'hui, je suis plus qu'heureux de partager ma passion grâce à l'écriture, partageant et discutant des multiples facettes du monde du hockey.

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