Le hockey, c’est un art!
Vous le savez, ce n’est même pas un secret de Polichinelle…
D’ailleurs… C’est où ça? Qu’est-ce qu’ils ont, leurs secrets, pour qu’on en parle autant?
Bref.
Une grande partie de ma vie tourne autour du hockey, comme les enfants, par une chaude journée d’été, autour du marchand de glace qui fait « drrrrrrrriiiiingggg! »
Toutefois, j’ai d’autres passions, comme l’art. Je mange de l’art, comme un sac de chips » format familial », après avoir dit : » Oh, je vais en prendre juste une… »
Je suis donc vraiment heureux, lorsque ces deux passions se rejoignent, comme deux vieux amis qui se retrouvent chez Tim.
Là, je vous vois sourciller, comme si je vous avais dit, il y a un an, qu’on n’irait nulle part, sans un masque sur le visage…
Au bal masqué, ohé, ohé!
La beauté de l’art est que, même si on ne le reconnaît pas, eh bien, il est là. Il est partout. L’art est dans: le design des chandails de votre équipe préférée, le look des masques de gardiens de but… Surtout que nous sommes à une époque où le cerbère ne garde pas le même modèle tout au long de sa carrière.
Rappelez-vous de Félix Potvin, Curtis Joseph ou Ed Belfour, par exemple, qui, même s’ils changeaient de formation, gardaient le même modèle, mais ne changeaient que les couleurs.
À l’inverse, je n’ai pas réussi à trouver le nombre de masques qu’a portés Carey Price, mais il en a utilisé toute une variété, allant du masque de Jacques Plante, en passant par le masque faisant honneur à ses racines amérindiennes, sans oublier son masque actuel qui se veut un crâne de métal avec un bout de cerveau bien visible et admirablement bien détaillé, par l’artiste Jordon Bourgeault.
Que dire de Mike Smith, des Oilers d’Edmonton, qui, lui aussi, aime beaucoup arborer un masque qui se démarque et qui, en plus de le protéger, laisse transparaître sa personnalité, sa créativité et son originalité, notamment avec celui qu’il avait commandé pour qu’il y ait un Grincheux qui voulait gâcher Noël. Ce dernier fut créé par l’artiste David Arrigo.
Ça peut sembler exagéré, mais le masque, comme l’uniforme, est une façon d’exprimer sa mentalité et c’est le moyen ultime pour se démarquer.
Un peu plus tôt, je vous parlais de: Ed Belfour, Félix Potvin et Curtis Joseph. Si j’ai pu le faire, c’est que, même 20 ans plus tard, je pourrais vous dessiner leur masque à main levée… Ou du moins vous le décrire, et il en va de même, pour des dizaines d’autres oeuvres d’art de la sorte. Qu’on le veille ou non, cette pièce d’équipement marque l’imaginaire.
Parfois, le masque sert à dénoncer ou, du moins, à passer un message. Nommé, en 2008, comme le masque le plus marquant de tous les temps, par le magazine « The Hockey News », celui de Gerry Cheevers, peut-être le plus grand portier de l’histoire des Bruins, se voyait peindre une cicatrice, chaque fois où il recevait une rondelle au visage… Jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de place, pour en rajouter d’autres.
Imaginez, maintenant, s’il avait reçu toutes ces rondelles, en plein visage. Surtout qu’on reconnaît, maintenant, l’impact des chocs à la tête…
Je ne m’en suis jamais caché, bien au contraire, mais, quand je vous écris, je le fais de mes belles montagnes en Estrie, donc je ne compte pas le nombre de matchs que j’ai vus au Palais des Sports de Sherbrooke, et, dans ce même amphithéâtre, joue le Phoenix de Sherbrooke qui doit compter sur l’une des équipes de création et de marketing les plus efficaces.
À l’image des masques de Carey Price, je ne peux compter le nombre de chandails différents que les jeunes loups sherbrookois: celui, pour le cancer du sein – et il diffère, chaque année.
Que dire de celui aux couleurs de superhéros, pour aider la cause de l’organisme essentiel, JEVI… Et celui pour la St-Patrick…
… Et j’en passe!
Alors que toutes les équipes du circuit Bettman ressortent sporadiquement un chandail inspiré de vieux uniformes, d’anciens logos ou de couleurs plus criardes, sous le nom « Reverse Retro », le Phoenix, l’an dernier, a ressorti des chandails aux couleurs des Faucons et des Castors.
Oh, que le nostalgique en moi était comblé!
Je l’ai dit et je le répète: un match de hockey, c’est tellement plus que ce qui se déroule sur la surface glacée. Chaque joute doit être un événement, et l’équipe marketing des « Oiseaux » l’a très bien compris.
Parfois, comme la Place-Ville-Marie, un logo peut compter plus d’un niveau.
Par exemple, saviez-vous que, sur le logo des Islanders de New York…
Non, pas celui avec le capitaine Highliner…
Eh bien, saviez-vous que le point, sur le « i » indique exactement l’emplacement de leur ancien domicile, puisque la forme orange, au milieu de l’emblème représente la région de Long Island, dans l’État de New York, où évolue l’équipe.
Cachés dans l’ombre, des artistes de partout dans le monde se démènent pour créer des images, des designs, comme celui du masque de Mike Richter, gardien légendaire des Rangers de New York, qui vont marquer l’imaginaire et attirer le regard.
Un de ces artistes pour qui j’éprouve une admiration sans bornes est Éric Sévigny.
Lui qui a longtemps été un des principaux illustrateurs du mythique dessin animé, Caillou, et pour lequel il s’est fait connaître internationalement, il se consacre, depuis 2016, à plein temps, à la peinture. Ces dernières représentent des sujets variés, mais, si je vous en parle, ici, dans le Hockey Herald, c’est qu’il peint, avec une technique qui lui est propre et avec un talent indéniable, les plus grands joueurs et gardiens de l’histoire du hockey.
Par le biais de son site Internet, pour lequel je laisse l’adresse dans mes sources au bas du présent article, vous pourrez jeter un oeil à ses oeuvres et en commander une en fonction de vos propres goûts… Vos propres idoles, comme l’a fait Charles Hudon et plusieurs autres joueurs professionnels.
C’est d’ailleurs lui-même qui a créé la toile commémorative pour le 25e anniversaire de l’Océanic de Rimouski, l’équipe de la LHJMQ. Sa toile de 24 pouces par 32 pouces se voulait un hommage à: Brad Richards, Sidney Crosby, Alexis Lafrenière, Vincent Lecavalier, ainsi qu’à la ville de Rimouski.
Puisque j’effleure le sujet de la formation rimouskoise qui fut créée en 1995 par un groupe d’hommes d’affaires mené par Maurice Tanguay, je tiens à offrir toutes mes condoléances les plus sincères à tous ceux et celles touchés, de près ou de loin, par le décès de Monsieur Tanguay. Quelle tristesse, en cette période déjà sombre, de pleurer un grand homme tel que lui.
En somme, si des logos marquent l’imaginaire, si des masques demeureront immortels, si des publicités, comme celle créée pour les restaurants McDonald’s, avec les fameux fantômes du Forum, si des pièces d’équipement, non seulement: les masques, les chandails et, maintenant, les patins servent à porter un message ou défendre une cause, comme ceux à l’effigie de Willy O’Ree, c’est parce que des artistes, d’ici et d’ailleurs, qui ont su transposer: une idée, une mentalité, un message et une cause, dans un tout petit espace à la fois esthétiquement réussi et évocateur.
Chapeau à tous ces artistes, comme Éric Sévigny ou David Arrigo, pour arriver à nous glisser, tout doucement, des images qui nous deviendront chères qui se verront rajouter une autre couleur…
Celle de la nostalgie et de la magie.
… Et ces couleurs ne se vendent pas en gallon.
Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :
Crédit image entête, NHL.com
Sources:
https://www.tvasports.ca/2021/01/08/a-voir-le-nouveau-masque-de-carey-price-complete
https://www.hockeyarchives.info/biographies/cheevers.htm
https://www.iheartradio.ca/rouge-fm/rouge-fm-montreal/nouvelles/phoenix-match-des-superheros-a-sherbrooke-1.10511465
https://fr.ericsevigny.com/
Incursion du peintre Éric Sévigny au sein de l’Océanic de Rimouski
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Oc%C3%A9anic_de_Rimouski
https://www.journaldequebec.com/2021/02/26/deces-de-maurice-tanguay-touches-par-lhumanisme-dun-grand-homme
Top 9 Balle Courbe 2020 : des logos avec des symboles cachés
https://www.davidarrigo.com/
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