Le glorieux passé d’une équipe, positif ou négatif ?
En ce qui a trait à la riche histoire d’un club, on peut parler de plusieurs équipes professionnelles tel que les Yankees, les Patriots, les Celtics… Mais, je vais évidemment vous parler de « mon équipe », les Canadiens de Montréal. La Sainte Flanelle est une équipe centenaire et la concession la plus titrée de la LNH avec 24 coupes Stanley. Elle a remporté à plusieurs reprises la coupe Stanley de manière consécutive, dont le record de la LNH avec 5 coupes Stanley consécutives de 1956 à 1960. Et la plus récente séquence de quatre coupes de 1976 à 1979 avec le Big Three de Serge Savard, Larry Robinson et Guy Lapointe.
Comment devient-on un fan d’une équipe ?
Selon moi, il y a plusieurs façons :
Premièrement, on le devient à notre naissance, façon de parler, parce que nos parents aiment une équipe en particulier. Dans mon cas, c’est le CH bien entendu.
Deuxièmement, en découvrant un sport comme le hockey et en regardant les équipes jouer. On s’accroche plus particulièrement à une équipe qui représente ce qu’on aime de ce sport. Tout dépendamment de l’époque où on le découvre.
Troisièmement, en choisissant l’équipe de notre ville ou du moins la plus près dans notre province ou la province voisine. Une fierté de voir l’équipe de notre région gagner des matchs ou, parfois, le grand championnat.
Quatrièmement, la meilleure équipe de la ligue ou celle qui a eu le plus de titres dans l’histoire de cette ligue. Je suis convaincu que plusieurs partisans se sont associés au Tricolore simplement par le fait qu’ils sont les plus titrés. Un peu comme certains partisans des Yankees ou des Patriots ou des Celtics ou des Lakers, etc…
Puis, parce qu’on a décidé que notre équipe ne faisait plus l’affaire et on se tourne vers une équipe qui va beaucoup mieux. Par exemple, les Bulls dans les années de Jordan, Pippen, Rodman… Ou les Blackhawks avec leurs 3 conquêtes de la coupe Stanley en 6 ans. Ou les Penguins de Pittsburgh avec 2 victoires de suite et une bonne séquence en finale de la coupe Stanley.
Là où je veux en venir, c’est surtout ceux qui ont choisi l’équipe pour l’histoire et ceux qui ont vécu l’histoire. Si vous êtes comme moi, et que vous vous baladez sur la Toile dans la section des commentaires sur RDS et autres médias, vous pouvez trouver des perles parfois. La plupart du temps, ce sont des conneries ou du bashing, mais parfois il y en a qui prennent vraiment le temps de donner une vraie opinion.
Récemment, j’ai découvert le commentaire d’une dame. Je ne connais pas son âge puisque je ne suis pas du genre à argumenter selon le profil de la personne, mais plutôt avec des arguments. Toujours est-il que, selon la photo qu’on pouvait voir, elle semblait assez âgée. Comme certaines personnes qui ont choisi d’aimer l’équipe pour son histoire, cette dame est restée dans les belles années de gloires du CH. C’est un peu le problème d’une équipe avec un riche passé. Quand l’équipe subit un passage à vide, on veut congédier tout le monde pour pouvoir enfin se remettre à gagner.
Malheureusement pour eux, les années 50-60-70 sont terminées. Aujourd’hui, LNH a changé quelques façons de faire pour les équipes et l’une des meilleures façons de rendre les équipes plus équitables est le plafond salarial. Aujourd’hui, les 31 équipes du circuit peuvent gagner des matchs et même contre les meilleurs parfois. Ce qui fait que les équipes ont plus de difficulté à aller remporter le Saint-Graal. Outre les Penguins et les Blackhawks, il n’y a pas eu beaucoup d’équipes qui ont pu gagner chaque saison. Mais, pour ces personnes, ils ne voient pas ça ainsi. Ils sont restés dans les années où c’était la coupe ou rien. Ces années où participer à la Finale de la coupe était pratiquement assuré. On dit que ceux qui survivent sont ceux qui se sont adaptés. Eux, ils n’ont clairement pas survécus aux changements de la LNH.
En bref, l’histoire d’une équipe peut être positive pour attirer des partisans et pour se rappeler de bons souvenirs. Peut-être qu’elle peut aussi rendre les joueurs fiers de jouer pour cette équipe. Malheureusement, ce n’est pas toujours assez pour mettre des agents libres sous contrat. Mais, elle peut aussi être un fardeau et donner des munitions à ceux qui aiment bien nous rappeler comment, dans le temps, ils étaient si bons et que nous sommes des partisans qui se contentent de peu quand on dit qu’on s’en va vers le mieux. Qui sait, peut-être qu’un jour ces gens arriveront en 2020 avec nous.
Sur ce, je commence à avoir hâte au repêchage.
Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook et Twitter… Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !
Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :
Crédit image entête, CHRIS O’MEARA/LA PRESSE CANADIENNE via Ici.Radio-Canada.ca