Le congédiement de Stéphane Waite, ce que j’en pense…
Je dois avouer que, sur le coup, j’étais choqué. Après tout, on venait de montrer la porte à celui qui est depuis longtemps considéré comme le meilleur de son métier. Le tout, tout juste après une belle performance de Carey Price dans une victoire de 3 à 1 sur les Sens.
Mais, après avoir discuté avec des amis, dont mon pote Kevin, et lu quelques autres interventions sur Internet, je dois dire que je comprends mieux. Ou, du moins, je vois les choses autrement. En poste à Montréal depuis 2013, Stéphane Waite était peut-être devenu plus un ami qu’un coach pour Carey Price. À partir de là, avec un joueur qui en arrache régulièrement depuis plusieurs saisons, on peut déjà commencer à comprendre la source de ce changement. Peut-être que le message ne passait plus, peut-être que Waite ne savait plus comment faire passer le message, mais les chiffres sont là pour prouver que ça ne fonctionnait tout simplement plus :
Price's save percentage in his first four years under Stephane Waite was approximately .929. In his last four years it was .908. Skaters can tune out head coaches after a while – the same can also be said for goalies and goalie coaches.
— Grant McCagg (@grantmccagg) March 3, 2021
Certes, le message semblait pourtant très bien passer avec Jake Allen, mais à 10.5M par année, c’est par Price que ça doit passer. Peut-être qu’il commençait à devenir trop confortable avec Waite, mais Price doit se regarder dans le miroir et trouver le moyen de se challenger, se renouveler. On lui envoie d’ailleurs peut-être un message en congédiant le meilleur de sa profession : Ton coach, ton chum, est congédié par ta faute…
Cela dit, on pourrait parler longtemps du tableau de chasse de Stéphane Waite, qui ne restera vraisemblablement pas très longtemps sans emploi, il ne faudrait surtout pas négliger celui de Sean Burke, l’homme qui a rendu des gardiens comme Mike Smith et Ilya Bryzgalov multimillionnaires… Sans oublier qu’un certain Devan Dubnyk lui doit beaucoup. On notera aussi que les gardiens des Yotes ont connu leur large part de louanges depuis quelque temps, et que Burke n’y est pas étranger. Cet homme vient également avec un certain bagage de directeur général adjoint, une expérience à ne pas négliger.
Quant à Marco Marciano, celui-là même qui assurera l’intérim le temps que Burke passe à travers le processus de quarantaine, ne vous en faites pas, il possède une très belle feuille de route, lui aussi…
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Crédit image entête, BERNARD BRAULT/La Presse