Geoff Molson s’en tient au plan
Les Canadiens de Montréal ont promis plus de transparence, et c’est ce qu’ils font. Même si cela ne sera jamais suffisant pour certains, toute l’équipe, du directeur général, l’entraîneur-chef, tout le monde semble plus disponible et ouvert. Il y aura toujours des sujets sur lesquels ils ne pourront pas parler, que ce soit en raison des règles de la ligue, des politiques de l’équipe ou pour ne pas divulguer leurs plans détaillés. Quiconque n’a pas d’agenda contre eux pourra voir qu’ils ont été plus accessibles. Cette semaine encore, nous avons vu quatre ou cinq interviews exclusives avec différents membres des médias.
Plus récemment, Chantal Machabée, une journaliste de RDS très respectée à Montréal, a eu le privilège d’interviewer le propriétaire et le président des Canadiens Geoff Molson et elle a encore une fois fait un travail fantastique.
Geoff Molson says that they'll have to respect the salary cap and predict contracts of young players in the next few years, but he admits that "yes, we have names in mind for a big goals' scorer." #Habs #GoHabsGo https://t.co/vp7RyqFBAq
— J. D. Lagrange (@JD_Lagrange) October 1, 2020
Saison décevante
Molson a expliqué, tout comme le directeur général de l’équipe Marc Bergevin avant lui, que les deux séries de huit défaites consécutives étaient ce qui a tué l’équipe l’an dernier. Il a raconté à Chantal que malgré cela, renvoyer Bergevin ou paniquer ne lui a jamais traversé l’esprit. Rien de bon ne peut sortir des mouvements de panique chez les hommes qui occupent sa position. Il a ajouté qu’ils avaient établi un plan il y a 2-3 ans et malgré l’impatience de certaines personnes mécontentes, il reconnaît que cela prendra du temps. Et il a bien l’intention de donner à Bergevin tout le temps nécessaire. Après tout, un reset ne se fait pas du jour au lendemain, car il faut du temps aux jeunes joueurs pour se développer.
Molson a poursuivi en disant que même s’il restait du travail à faire, il aimait la façon dont l’équipe a joué ensemble lors du retour au jeu. Battre Pittsburgh et perdre contre Philadelphie en dépit d’avoir été la meilleure équipe sur la glace, ainsi que les performances des vétérans et la contribution des jeunes gars étaient encourageantes. Il aime la direction que prend le Tricolore.
Gallagher et Danault
Interrogé spécifiquement sur Brendan Gallagher et sa prolongation de contrat, il a réitéré ce que Bergevin avait déjà dit. Molson a dit que Gally travaille très fort à chaque quart de travail, il est un leader dans cette équipe, il marque des buts. Alors oui, il soutient pleinement Bergevin dans sa volonté de le garder à Montréal.
Dans le désir de conserver les services de joueurs spécifiques, il en va de même pour Phillip Danault. Il dit bien le connaître, lui et sa femme. C’est Bergevin qui le voulait de Chicago et Phil est devenu un joueur complet incroyable. Les amis, arrêtez les rumeurs, Danault restera à Montréal.
Leaders et besoins de l’équipe
Chantal a interrogé M. Molson au sujet de quelques-uns de ses dirigeants qui s’exprimaient sur les besoins de l’équipe en basse saison. Il avait ceci à dire:
Oui, nous écoutons ce que les joueurs disent. Soyez assuré que lorsque des gars comme Jeff Petry , Shea Weber ou Carey Price disent quelque chose publiquement, ils nous ont dit la même chose aussi. Nous connaissons tous nos besoins et nous ferons de notre mieux pour y répondre. Marc a une relation très forte avec les leaders de cette équipe.
J’adore la question suivante de Chantal, paraphrasant de Bergevin:
Les Canadiens ont besoin d’un gros buteur. Marc dit qu’il ne veut pas abandonner Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et d’autres bons jeunes joueurs. Il dit également qu’il ne veut pas toucher le noyau comme Weber, Petry, Price, Gallagher. Il a répété que la période UFA est celle où les plus grosses erreurs sont commises et il n’en est pas fan. Les possibilités ne se rétrécissent-elles pas?
La réponse de Molson était, pour la plupart, vague, mais quand les choses se sont concrétisées, il avait ceci à dire:
Nous avons des joueurs, certains noms dans notre collimateur, mais nous n’avons pas le droit d’en parler, à cause des règles de la LNH. Mais rappelez-vous que si nous ciblons certains joueurs, il y a 30 autres équipes ciblant également les mêmes joueurs.
La collecte de fonds Guy Lafleur
Maintenant concernant Réjean Tremblay (il ne l’a pas nommé, mais je le ferai) et l’indignation que Guy Lafleur ne soit pas autorisé à porter son chandail du Tricolore pour une collecte de fonds, il a clarifié le tout:
C’est une règle de la LNH. En tant qu’équipes, nous ne sommes pas autorisés à donner la permission d’utiliser le logo sans le consentement de la LNH. Cette règle est noire et blanche. Je travaille avec Guy (Lafleur) depuis 12 ans et il l’a parfaitement compris. Vous le voyez sur notre marché et sur d’autres marchés également, où les acteurs font de la publicité, mais aucun d’entre eux avec le logo.
It looks like there are many, including Réjean Tremblay, who owe @GMolsonCHC and @prpwilson an apology for being premature with their rant. Let's hope for the misses that they're not like that in bed too. Apparently a #NHL rule, not a #Habs rule. #GoHabsGo https://t.co/5jZHf9NlsH
— J. D. Lagrange (@JD_Lagrange) September 20, 2020
Nous n’avons pas encore vu, entendu ou lu des excuses provenant du Journal de Montréal, de Tremblay ou de quiconque, encore une fois, avait tort. Pourquoi? Tremblay a une dent contre le Tricolore depuis que l’organisation lui a refusé d’utiliser les couleurs des Canadiens pour la série télévisée Lance et Compte. Depuis lors, chaque sortie de lui n’est qu’une partie de sa campagne de salissage contre l’organisation. Ça commence à remonter… de très loin. Alors que j’aimerais éviter de donner à ces gars plus de publicité qu’ils ont déjà, la frustration prend le dessus. Nous avons abordé l’histoire inventée de Carey et Angela Price en 2016. Puis sur l’histoire de Michel Therrien et Max Pacioretty (ayant abouti à un licenciement) en 2017.
Je souhaite que Molson et les Canadiens, un jour, lancent une poursuite pour diffamation contre lui et quelques autres qui le font. Les Brendan Kelly, Tony Marinaro et Richard Labbe de ce monde. À tout le moins, cela servirait d’avertissement aux autres, attribuant peut-être un peu de responsabilités pour le journalisme à sensation. Il y a de la critique, puis il y a eux.
En attendant, les partisans des Canadiens, avec le repêchage de la LNH dans quelques jours et voyant toutes les équipes qui doivent essayer de se conformer sous un plafond fixe, profitons du spectacle. Cela pourrait être très sauvage et surprenant. Go Habs Go!