CONGÉDIEMENT À ST-GEORGES
C’était à prévoir. Un nouveau DG, dont les compétences ne font pas l’unanimité à travers la ligue, appelé à chausser les souliers du DG de l’année de la saison dernière, a peu de chances de succès. Considérant cela, on pourrait s’attendre à ce qu’il passe l’été à se débattre comme un diable dans l’eau bénite pour prouver à tous que la job, il peut la faire et que le Cool va retrouver le chemin du succès sous sa gouverne. Aussi, pour donner au coach qu’il vient d’embaucher, l’un des plus en vue et appréciés de la ligue, les outils pour réussir son entrée en poste.
Mais non, de toute évidence, confiant en son club (médiocre depuis au moins deux ans), ce DG a cru bon de demeurer passif, et profiter de cadeaux tombés du ciel, tels que le gardien Adam Russo, qui n’aurait jamais été disponible si les Prédateurs n’avaient pas fermé les portes, et l’attaquant Patrick Bordeleau. Ce dernier tenait à tout prix à revenir au Québec et ça adonné que ses droits appartenaient au Cool.
Sa seule autre acquisition ? Evgeny Nurislamov. Un bon défenseur, certes, mais pas le type de joueur qui peut changer l’allure d’un club à lui seul.
Vu son apathie résultant d’une très mauvaise évaluation du talent qu’il a sous la main et le début de saison aussi désastreux que prévisible de son club, on ne peut blâmer l’organisation d’être insatisfaite du travail de son DG.
Comme une décision devait être prise en respectant la logique du hockey, le coach a été sacrifié. Oui, vous avez bien lu : Denis Dumont, pour cacher son inactivité et ses compétences… disons, douteuses, a congédié Éric Haley après seulement six matchs derrière le banc d’un club presque identique à celui, médiocre, de l’an passé.
Que dire de plus?
– Par Max Desbs
Crédit images :
Éric Haley, Facebook
Denis Dumont, Marie-Lou Cabana