Canadiens | Répéter la stratégie Aho avec Chabot?

Qu’on aime ou pas Marc Bergevin, l’offre hostile lancée à Sebastian Aho cet été était ingénieuse. Pendant que certains s’obstinent que le directeur général du Tricolore aurait dû offrir un salaire supérieur à Aho, quitte à donner un choix de 1ère ronde supplémentaire, la stratégie n’a jamais été d’étouffer les Hurricanes avec la masse salariale.

Même avec des chiffres dans les environs de 10 millions, l’offre aurait été égalée. Ce qui donnait de sérieuses chances à l’organisation montréalaise de signer le jeune finlandais, c’était d’obliger une formation qui a épongé un déficit de 3.9 millions, malgré une présence en finale de conférence, à payer à leur centre numéro 1 des bonis de signature totalisant 11,3 millions à la signature du contrat ainsi que 9,87 millions de plus le 1er juillet prochain.

L’offre, le joueur et la situation ont été analysés de fond en comble et nous savons maintenant que le propriétaire des Canes, Tom Dundon a les poches profondes et qu’il est prêt à dépenser pour reproduire les mêmes succès.


Maintenant, je continue à penser que le fond de la stratégie était bon et qu’il y a moyen d’utiliser notre avantage monétaire sur les autres équipes et propriétaires de la ligue.

En regardant la liste des joueurs à possiblement devenir agent libre avec restriction l’année prochaine, le nom de Thomas Chabot m’interpelle beaucoup. Le jeune défenseur gaucher aura, après la saison 2019-2020, un gros été devant lui avec la renégociation de son contrat. Le même type de scénario pourrait-il donc être envisageable?

Connaissant les ennuis financiers de l’organisation des Sénateurs d’Ottawa et leur objectif de mettre une équipe peu coûteuse sur la glace, le clan Chabot risque de se frotter à des négociations peu intéressantes. Le clan du jeune défenseur ayant obtenu 55 points la saison passée est en droit de s’attendre à un contrat de minimum 8M pour plusieurs saisons. La direction aurait-elle la permission de signer Chabot pour ce montant?

C’est ici que la stratégie du CH pourrait vraiment réussir. Melnyk et Dorion auront cette saison une équipe qui coûtera en salaires réels environ 47 millions, soit un peu plus de 13 en bas du plancher salarial. Une stratégie financière qui fonctionne sous le règlement de la convention collective, mais que l’on peut aussi considérer comme « loop hole ».



L’équipe aura Ryan Callahan, Marian Gaborik et Clarke MacArthur sur la liste des blessés, leurs salaires ainsi remboursés à 80% par les assurances. De plus, ils aligneront des joueurs dont le boni de signature a déjà été versé avant d’être transigé en Connor Brown, Nikita Zaitsev et Artem Anisimov.

Bref, si le Canadien avait à offrir le même salaire à Chabot que celui accepté par Sebastian Aho, le clan Chabot pourrait être très tenté de signer un contrat qui l’amènerait à l’autonomie complète, bien rémunéré et dans une autre ville qu’Ottawa!

Le CH aurait dans ses rangs un défenseur de très grande qualité, dans les meilleures années de sa carrière et comblerait un grand manque de talent à gauche.

Et vous, pensez-vous que Chabot serait une cible de choix pour Marc Bergevin l’été prochain et essayeriez-vous de reproduire l’offre hostile?

Ailleurs dans la LNH
C’est finalement le Lightning qui a mis la main sur Kevin Shattenkirk :

Malgré un contrat à rabais, grâce au rachat de son précédent pacte par les Rangers, Shattenkirk devient le 3e arrière le mieux payé de l’équipe derrière Hedman (7.875) et McDonagh (6.75). Pour ce qui est de Brayden Point et Adam Erne, toujours sans contrat, il reste encore près de 10 millions (9.377) pour les signer.

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Crédit image entête, NHL.com



 

Invité Spécial
 

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