À propos d’hier soir | Quand la nuit appartient aux jeunes…

Dans leur empressement à rejeter la faute, dans leur espoir de changement, dans leur souhait de voir la direction et les recruteur se faire virer, il y avait un sentiment d’urgence. Pourquoi ? Parce que les fans savaient que malgré les difficultés actuelles, des jours meilleurs les attendaient. Et si vous mettez en avant un ordre du jour qui est sensible au temps, quand vous savez que l’avenir est brillant, vous ne pouvez pas attendre que cela se produise avant de faire sortir les personnes que vous voulez… sortir.

C’est le cas d’une partie importante de la base de fans des Canadiens de Montréal lorsqu’il s’agit de Marc Bergevin et de Trevor Timmins. Sachant très bien que les difficultés de cette saison sont directement liées au nombre sans précédent de blessures à long terme subies par les joueurs clés, c’était le moment de faire pression pour un changement. Comme ils ont essayé de faire la même chose la saison dernière, au cours de cette saison incroyablement inhabituelle où l’équipe a dû se battre pour disputer 27 matchs en 43 jours. Mais lorsque le calendrier est devenu régulier, lorsque l’équipe était relativement en bonne santé, Bergevin a été « sauvé », dit-on, par un parcours réussi en séries éliminatoires.

Ces gens ont sauté sur l’historique des repêchages depuis 2003, lorsque Timmins a été engagé par les Canadiens, pour montrer son soi-disant manque de succès. Mais ils n’ont pas voulu parler du travail exceptionnel qu’il a fait depuis le reset de 2018. Ils ne voulaient pas parler du changement dans le développement des joueurs depuis que Bergevin a réorganisé le scouting et viré Sylvain Lefebvre. Ils ne voulaient pas parler des 45 choix effectués depuis lors, avec 11 autres à venir. Et ils ne voulaient certainement pas reconnaître la quantité de prospects de qualité du Canadien qui dominent à leur niveau actuel, dans leur ligue actuelle.



À propos d’hier

Hier soir, les Canadiens ont mis fin à une série de sept défaites consécutives en battant les Flyers de Philadelphie 3-2 en tirs de barrage. Ce n’est qu’une victoire, ne nous emballons pas. Ce qui est ressorti de ce match, c’est qu’à part Jonathan Drouin et Ben Chiarot, les meilleurs joueurs de l’équipe étaient leurs jeunes.

Cayden Primeau a arrêté 37 des 39 tirs auxquels il a fait face et, bien qu’il n’ait pas eu à faire d’arrêts difficiles en première période, il a été sérieusement mis au défi dans les deux dernières périodes. Il a également arrêté les trois tentatives de tirs des Flyers. Primeau avait l’air frais, calme et posé hier soir. Il était en contrôle de la plupart de ses rebonds et inspirait confiance.

Bien que son nom ne figure pas sur la feuille de pointage, Cole Caufield a connu, hier soir, son meilleur match de la saison. Il a effectué huit tirs au but, un record en carrière et en a raté quelques-uns avec 16:13 de temps de glace. Plus encore, il a été une menace la plupart du temps lorsqu’il était sur la glace. Rapide, vif, se mettant en bonne position pour marquer. C’est encourageant.

Ce fut également le meilleur match de Kale Clague dans l’uniforme des Habs. Rapide, mobile, il a bien déplacé le disque et soutenu l’attaque. Mais surtout, il a pris les bonnes décisions et ne se débarrassait pas de la rondelle comme il l’a fait lors de ses premiers matchs. Apprendre le système et s’habituer à ses coéquipiers prend du temps et il a fait un pas dans la bonne direction.

Bien qu’il ait terminé la soirée à moins -2, Nick Suzuki a eu plus de temps de glace que tout autre joueur de son équipe, passant 25:09 minutes sur la glace ! Il s’est impliqué dans le jeu, générant des occasions pour ses coéquipiers, tout en restant fidèle à ses habitudes défensives. Alexander Romanov était troisième de l’équipe en temps de glace avec 24:37 minutes, surpassé seulement par Chiarot en défense.

Jesse Ylönen n’a pas marqué, mais il a été impliqué toute la soirée aux deux extrémités de la patinoire et il commence à montrer plus de confiance avec la rondelle. Nous savons tous qu’il peut patiner et tirer, mais sa capacité de passer est surprenante. Jake Evans a fait son retour dans l’alignement et a montré sa polyvalence (encore une fois) en jouant à l’aile sur la ligne de Suzuki. Ryan Poehling progresse également et a montré de bonnes choses la nuit dernière.



La saga Petry

Je pense que la plupart d’entre nous seront d’accord pour dire que Jeff Petry a manqué une bonne occasion de se taire. Non pas que ce qu’il a dit était faux, mais c’est Montréal et tout est gonflé hors de proportion… surtout quand les choses ne vont pas bien. Il est ici depuis assez longtemps pour le savoir. Dire que c’est comme s’ils n’avaient pas de structure ne veut pas dire qu’il n’y a pas de structure. Cela signifie qu’ils jouent en dehors de la structure imposée par l’équipe d’entraîneurs. Il a même clarifié cela dans une réponse ultérieure, mais ce n’est pas ce dont on parle, ce que les journalistes poussent… bien sûr. La controverse fait vendre, vous vous souvenez ?

Il n’en reste pas moins que si vous faites une telle déclaration alors que vous ne jouez pas bien vous-même, vous avez intérêt à être prêt à la soutenir sur la glace à partir de ce moment-là. Cette déclaration a braqué les projecteurs sur lui… et Petry n’a pas soutenu sa déclaration. En fait, il a été directement responsable des deux buts marqués par les Habs. Sur le premier, il a raté une rondelle devant le filet et a forcé Primeau à faire un arrêt en hauteur, avant que les Flyers ne mettent le rebond dans le filet. Sur le deuxième but, à quelques minutes de la fin de la période, il a pris une chance inutile de forcer le jeu (et n’était pas du tout près), permettant une contre-attaque en surnombre qui a fini dans le fond du filet des Canadiens.

– Par Cheering the logo

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En Prolongation

Si Jeff Gorton était le Père Noël…



Tirage !
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Crédit image entête, cheeringthelogo.ca



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