LNAH | « L’élève a dépassé le maître » – « Mon oncle, mon parrain… » – Daniel & Maude Lariviere

Derrière chaque joueur se cache au moins un parent dévoué qui a sacrifié beaucoup pour la passion de sa progéniture.

Lorsque ledit joueur en est un qui a surmonté les obstacles, connu une longue carrière et gagné le respect de tous, tous ces efforts, ces kilomètres, ces heures et ces samedis matins sacrifiés ne deviennent que de lointains souvenirs étouffés par une énorme fierté.

C’est le cas pour Daniel Lariviere, père de Martin:  

Félicitations, mon fils, pour ta belle carrière en tant que joueur de hockey depuis le Novice A pour les Castors de Verdun à la ligue Nord-Américaine.  J’ai toujours été fier de toi, même si je ne te l’ai pas souvent dit.

Après ton grave accident (de voiture), tu as dû abandonner ton rêve de jouer au hockey en Europe. Tu t’es pris en main, as eu une longue réhabilitation et encore une fois, je t’ai accompagné dans ton combat tout comme je l’ai fait en tant qu’entraîneur-chef durant plusieurs années.

Pendant ton absence du jeu, tu as été mon entraîneur-adjoint pour le Midget AA du Collège Charles-Lemoyne.  Je me suis vite aperçu que tu avais un grand talent en tant qu’entraîneur; tu étais déjà un très bon technicien avec d’excellentes méthodes d’entraînement, ainsi qu’un formidable motivateur.

Tu as repris l’entraînement pour faire un retour dans la ligue Senior AA, là où j’ai été directeur-général pour les Aigles de St-Jean, et ce, même après un diagnostic des médecins selon qui tu ne jouerais plus au hockey.

Tu as su faire ta place du haut de tes 5’7’’ et 200 lbs avec ta force de caractère, ta fougue, ta grande gueule; faut bien le dire, tu as été surnommé le ‘’GUERRIER’’.  Les combats LARRY/FRENETTI étaient toujours très attendus car ils étaient très spectaculaires.

Tu t’es joint par la suite à la ligue Nord-Américaine là ou plusieurs hommes forts étaient déjà en place.  Rien n’a été facile pour toi, tu as dû affronter ces géants pour réussir à rester dans cette ligue.

Après 14 ans, le ‘’Warrior’’ a tout donné pour faire plaisir à ses fans.

 

Tu as toujours été aimé de tes coéquipiers et des partisans. Larry a été une attraction partout où il est passé, tant sur la glace que dans les estrades, sans oublier les combats LARRY/COUDÉ.

En tant que père, j’aimerais être à tes côtés pour que le #23 soit retiré à Thetford Mines.

Je suis très fier de ta carrière et je souhaite qu’avec ta passion du hockey, tu deviennes un entraîneur-chef dans cette ligue.

Comme on dit :  l’élève a dépassé le maître.

Bonne chance, mon fils, pour ce nouveau défi.

Daniel Lariviere

Crédit photo: Mike Daud

Si de nombreux partisans de hockey vouent un énorme respect au « Petit Castor », nul ne peut prétendre en être un plus grand fan que sa nièce et filleule de 10 ans Maude Lariviere qui, selon sa mère, « voit mon frère dans sa soupe ».



MON ONCLE, MON PARRAIN,

Ma mère m’a raconté avoir parcouru des milliers de kilomètres pour te voir jouer. Elle en a passé, des weekends à l’aréna et surtout, combien de fois à se faire dire :

« Tu es la sœur à Larry, oh quel guerrier! »

Moi, ta nièce, je me rappelle avoir reçu le magnifique chandail # 23 de Thetford Mines. J’étais petite, mais si fière de porter ton chandail. Tu es à mes yeux le plus fort et magnifique parrain.

À 10 ans, je suis heureuse de ton changement de carrière de joueur à entraineur. Je sais que tu le fais pour nous et ma cousine Maelle.

Maelle Lariviere, 6 ans, fille et princesse de « Larry » – Photo: courtoisie

Je suis convaincue que je serai encore une fois près de toi pour te voir à nouveau lever cette coupe!

Maude Lariviere xxx

#MerciLarry #23

Création: Hugo Cotnoir

Serge Côté
 

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