Schueneman : l’art de saisir les opportunités
Quand on est un joueur marginal, parfois, tout ce dont on a besoin c’est d’une occasion de montrer ce dont on est capable. Le timing est tout aussi important, mais cela dépend aussi de l’organisation et de l’entraîneur. Martin St-Louis n’est l’entraîneur des Canadiens de Montréal que depuis quatre matchs maintenant et il a déjà eu une influence positive sur quelques joueurs. L’impact qu’il a eu sur Cole Caufield est bien documenté, mais un défenseur moins jeune est également en train de gagner la confiance du nouvel entraîneur.
Avec la saison de misère que les Canadiens ont connue jusqu’à présent, ce n’est pas les opportunités qui manquent aux joueurs qui ont débuté avec le Rocket de Laval pour avoir une chance de jouer dans la LNH. Il y a quelques matchs, St-Louis a dit à son entraîneur adjoint Luke Richardson de faire confiance à Corey Schueneman et de le faire jouer. Il a vu quelque chose que l’entraîneur précédent Dominique Ducharme n’a pas vu et St-Louis voulait en voir plus. Et le défenseur de 26 ans n’a pas déçu !
En deux matchs sous la direction de St-Louis, Schueneman a joué en moyenne 20:25 minutes par match, ne talonnant que Jeff Petry, Ben Chiarot et Brett Kulak, qui sont exposés comme appât en prévision de la date limite des échanges. Oui, c’est même quelques secondes de plus qu’Alexander Romanov, qui a joué 20:07 minutes. Lors du dernier match contre les puissants St. Louis Blues, il a été le deuxième défenseur le plus utilisé, enregistrant plus de 21 minutes de temps de glace.
Il est difficile de mettre en évidence un aspect que le natif de Milford au Minnesota apporte. Bien qu’il ne se distingue pas dans un aspect particulier, il fait tout bien. Mesurant 6 pieds et 196 livres, il n’est pas une figure imposante mais il n’est pas petit non plus. Bon patineur, il prend généralement d’excellentes décisions avec la rondelle et défend bien. Vous pouvez dire que c’est un joueur intelligent par le timing de ce qu’il fait sur la glace. Il a même gagné en confiance au point de soutenir l’attaque lorsque le moment se présente.
Lorsqu’il jouait à l’Université Western Michigan, il a obtenu 26 points en 34 matchs et 21 points en 44 matchs dans la AHL avec le Heat de Stockton, l’équipe-école des Flames de Calgary. Il a donc un certain flair offensif et il a commencé à le montrer dans les deux parties qu’il a jouées sous la direction de St-Louis. Il a réussi à obtenir une mention d’aide jusqu’à présent sur la séquence suivante.
#Habs Corey Schueneman feeds Mike Hoffman for one-timer goal vs #Sabres
Assists: Schueneman, Byron@AllHabs @RocketSports #GoHabsGo pic.twitter.com/l8DoUtrrrA
— Chris G (@ChrisHabs360) February 13, 2022
Il n’est pas imprévisible de penser que Schueneman pourrait être un remplaçant adéquat pour le probable départ de Kulak la saison prochaine. Quelque chose me dit que nous verrons davantage ce joueur avant la fin de la saison.
– Par Cheering the logo
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En Prolongation
À Laval, il faisait de petits détails importants :
Corey Schueneman has been steady every Laval Rockets’ game I’ve watched. Many details in his game.
One underrated aspect when teaching/working on escape move is doing a weight shift before. It creates deception (freezes F1) and it helps to generate power in the escape move. pic.twitter.com/qj7uA2zFWf
— Tim Archambault (@TArchambaultPSL) April 10, 2021
Crédit image entête, cheeringthelogo.ca
