Dominique Ducharme, l’injuste bouc émissaire des déboires du Tricolore
Je suis pas mal tanné de voir Dominique Ducharme être le bouc émissaire des partisans et des médias ! En fait, je trouve la situation ainsi que les accusations à son égard assez injustes, merci. J’ai l’impression qu’il est tout simplement un souffre-douleur, point final. N’ayant pas de capital sympathie, on s’acharne sur lui afin de défouler notre rage. On est comme ça, au Québec. Après tout, ça en prend un qui fait office de « punching-bag » !
Deux poids, deux mesures
Rappelons les faits, d’accord ? Michel Therrien avait lui aussi passé par là il y a quelques années, lors de la saison 2015-16.
« En 2015/2016, Montréal a connu une saison de misère en finissant 13e de la Conférence de l’Est. Après un excellent début d’exercice, la machine s’est écroulée courant décembre au même moment que la blessure de Carey Price à la hanche. » (Via lasueur.ca)
Souvenons-nous des échos qu’on entendait à ce moment à propos du poste de Michel Therrien; on innocentait l’entraîneur, car son gardien étoile était manquant.
Donc, si c’était bon à l’époque, pourquoi ne l’est-ce plus en 2022 ? Ce qui est bon pour pitou, n’est-il pas bon pour minou ?
En fait, Ducharme doit même gérer une situation bien pire que ce que Therrien devait gérer. En effet, en plus de la perte de son cerbère numéro un (Price), il a dû composer avec l’absence de son capitaine et défenseur numéro un (Weber), de son meilleur défenseur défensif (Edmundson), et il a perdu sous d’autres cieux son centre numéro un (Danault). Ajoutons à cela la perte de Byron et les absences de Toffoli, Anderson, Gallagher, Drouin, Caufield, Hoffman, etc.
Comment pouvez-vous alors encore lancer la pierre à Ducharme, alors que vous défendiez Therrien à l’époque ?
Voilà pourquoi ce n’est plus la même équipe aujourd’hui, comparée à celle qui s’est rendue en finale de la coupe Stanley la saison passée.
N’oubliez pas un autre point important. Dominique Ducharme est entré en poste le 24 février 2021. Il n’a même pas encore fêté son premier anniversaire derrière le banc. Pourquoi donc congédier un entraîneur qui vient à peine d’entrer en poste et qui a signé un contrat de 3 ans en juillet dernier ?
La logique et la règle du gros bon sang m’indiquent qu’il serait improbable qu’un congédiement ait lieu pour l’entraîneur du Canadien de Montréal et que toute spéculation à son égard n’est que de l’acharnement. D’ici là, soyons patients et laissons Ducharme gérer une équipe complète la saison prochaine avant de le juger et de le crucifier.
My two cents !
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En Prolongation
Crédit image entête, Ryan Remiorz / La Presse Canadienne