La pandémie a-t-elle réellement avantagé le Tricolore ?
Comme la majorité des gens le savent, à l’été 2018, Marc Bergevin et Geoff Molson ont fait l’annonce d’une réinitialisation, bref, l’organisation repêche Jesperi Kotkaniemi et échange Alex Galchenyuk ainsi que Max Pacioretty pour Max Domi, Tomas Tatar, Nick Suzuki et 2 choix de 2e ronde, la saison 2018-19 a été une surprise en terminant avec 96 points, mais malheureusement (ou heureusement) nous n’avons pas atteint le bal printanier. Ce qui nous amène au repêchage de 2019, repêchage qui nous a permis de mettre la main sur un joueur qui aurait dû, selon plusieurs experts, sortir dans les 10 premiers, un dénommé Cole Caufield, ainsi que 3 autres joueurs prometteurs, Jayden Struble, Mathias Norlinder (choix de Vegas dans l’échange de Pacioretty) ainsi qu’un Québécois qui semble être un Gallagher à en devenir, Raphael Harvey Pinard. Saison 2019-20, l’équipe connaît une saison difficile avec 2 séries de 8 défaites ainsi que plusieurs problèmes en défensive, pour finir par être classée 24e de la ligue après 70 matchs, ce qui m’amène à l’essence même de mon texte, la Covid. Celle-ci a permis à plusieurs personnes d’affirmer que, nu été de la pandémie, le CH n’aurait pas réussi à participer aux séries, ce qui selon moi, est vrai en raison de notre classement, mais la ligue et l’association des joueurs sont parvenue à une entente pour que l’ont nous offre une ronde de qualification 3 de 5 qui donnait accès à une participation aux séries, c’était assez logique puisque plusieurs équipes étaient encore dans une belle position pour y accéder si elles avaient pu jouer les derniers matchs de la saison (entre 12 et 14 matchs selon les équipes) contre toute attente, le canadien bat les Penguins de Pittsburgh pour avoir leur billet d’entrée aux séries, donc, selon les règles établies, nous avons participer aux séries en bonne et du forme, Jesperi, Suzuki, Danault, Drouin, Chiarot, Weber, Kulak, Petry et Price, ont été les artisans principaux de cette victoire, ce qui, toujours selon moi, a convaincu Marc Bergevin de bouger pour améliorer l’équipe dès l’été 2020.
Toujours aux prises avec la pandémie, la saison 2020-21 a été réinventée pour permettre une saison de 56 matchs dans des divisions complètements « séquestrer » entres eux, Marc Bergevin a saisi la chance, il a bâti un club pour les séries, tant qu’à jouer contre l’ouest aussi souvent, aussi bien être prêt à les affronter, des bœufs de l’ouest ont mener la barque, Chiarot (Jets), Perry (Dallas/Anaheim), Edmundson (Saint-Louis), Weber (Nashville) ainsi que Toffoli qui arrivait de l’Ouest lui aussi. Josh Anderson, acquis dans l’échange contre Domi, un ailier droit rapide/physique/talent offensif, tout ce beau monde-là ce greffe au trio de Tatar/Danault/Gallagher et la jeunesse de Suzuki, Romanov, Jesperi, Evans. Tous les ingrédients étaient en place. Les séries ont été à l’image du travail que Bergevin a fait pour bâtir cette forteresse… Au 5e match à Toronto, Suzuki et Caufield profitent de la passe d’Alex Galchenyuk, pour compter le but vainqueur et comme par magie, les morceaux se sont emboîté à la perfection, l’élément chance jumeler au travail et la confiance de l’équipe nous auront amené en finale avec 2 défaites dans les 12 matchs suivants.
Retour sur terre sans parachute, un retour qui a été assez brutal quelques semaines après la finale. Weber, blessé de partout, est disponible pour Seattle, Price lève sa clause de non-mouvement pour Seattle, mais lui aussi est incommodé par une blessure et un retour incertain pour la saison 2021-22. Finalement, Cale Fleury sera sélectionné par le Kraken. On repêche Logan Mailloux avec notre 31e choix malgré la tourmente qui l’accompagne. Danault qui signe à Los Angeles, Tatar avec les Devils, KK qui accepte une offre hostile complètement absurde (ou génial, le temps nous le dira) que Marc Bergevin n’égalise pas, Byron et Edmundson blesser en début de saison, 70 joueurs invités au camp (entre 50 et 70 joueurs en moyennes ont été invités à leurs camps respectifs, la saison précédente avait été compliquée pour l’évaluation des joueurs) on signe pas Perry et pour finir, Carey Price demande l’aide de la ligue pour problèmes personnels. Ce qui nous amène à la saison désastreuse que l’on vit présentement, c’est-à-dire, la démission de Scott Melanby et le congédiement de Marc Bergevin, Trevor Timmins et Paul Wilson.
Est-ce que la pandémie nous a vraiment avantagés ?
Je vais vous répondre avec les questions que je me suis posées.
Est-ce que notre choix au repêchage de 2020 aurait été meilleur en ayant le 8e choix au total ?
8-Jack Quinn (RW)
9- Marco Rossi (C)
10-Cole Perfetti (C)
11-Yaroslav Askarov (G)
12-Anton Lundell (C)
13-Seth Jarvis (C)
Est-ce que Marc Bergevin aurait été capable de mettre la main sur Toffoli, Edmundson, Allen, Perry, Frolik, Wideman sans les précédentes séries à 24 équipes ?
Aurait-on fait les séries dans la division canadienne par la peau des fesses et été éliminer en première ronde et repêcher 17e avec un choix comme Zachary Bolduc, à la place de Logan Mailloux ?
Est-ce qu’une saison normale de 82 matchs, non condensée, aurait eu un impact sur les blessures en début de saison ? Saison qui est arrivée beaucoup plus vite qu’à l’habitude ?
Toutes des questions sans réponse, mais une chose est certaine selon moi. Les avantages de la pandémie ont été les inconvénients que l’ont connaît aujourd’hui, la COVID a potentiellement coûté le reset de l’organisation. Du même coup, elle a complètement démoli le plan des 3 dernières saisons de contrat de Marc Bergevin, ce qu’il a apporté à l’équipe la saison passée, est arrivé une saison trop tôt, on aurait dû avaler la pilule de 2019-20, finir 24e et vivre avec nos jeunes et vétérans pour 2020-21, manquer encore les séries et être de retour cette saison.
C’était ma réponse à ceux qui croient que la pandémie a été un avantage pour le CH. Il s’agit d’un simple avis d’un humble partisan.
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Crédit image entête, François Lacasse | NHL
