L’éveil d’Alexis Lafrenière
La comparaison qui revenait et revient toujours le plus souvent dans le cas d’Alexis Lafrenière est Jonathan Huberdeau. En ce sens, je n’ai jamais compris la virulence des critiques dirigées envers lui à ses débuts avec les Rangers, surtout alors que c’est toute l’équipe – sauf Artemi Panarin – qui en arrachait offensivement. Mika Zibanejad, pour ne nommer que celui-ci, connaissait un début de saison très pénible. Après tout, Huberdeau, un autre qui se faisait alors traiter de « flop », n’a véritablement pris son envol, s’approchant du cap des 70 points (69), qu’après six saisons dans le show. Pour atteindre la barre des 50 points, il lui a fallu trois saisons. Alors, pour ce qui est de juger un jeune de 19 ans qui en était à ses premiers pas coups de patin dans la LNH, on repassera…
Pendant que j’y pense, je tenais à vous partager ceci :
Je m'étais fait lapider en suggérant, avant le repêchage 2012, que le #CH essaye d'échanger son 1er choix (qui est devenu Galchenyuk) pour Huberdeau – Je suggérais meme d'ajouter un 2e choix ou un jeune espoir pour "tenter" les Panthers qui avait réclamé JH un an avant…#cestca https://t.co/jp1DQiLgva
— Stephane Leroux (@StephRDSJunior) March 4, 2021
Toujours est-il qu’après avoir été muté sur l’aile du premier trio, réuni à Zibanejad et Buchnevich, en l’absence de Panarin pour des raisons déjà largement et suffisamment documentées, Lafrenière est en train de prendre ses aises, lui qui revendique pas moins de 5 points, dont 2 buts, à ses 4 derniers matchs, et ce, après avoir été limité à 2 points à ses 17 premières rencontres !
Personnellement, je fais toujours partie de ceux qui croient que Tim Stutzle aurait peut-être été un meilleur choix, mais je n’ai jamais douté de la capacité à Lafrenière de transposer ses succès au palier suivant. Pourquoi ? Parce que c’est un jeune homme doté d’une très grande introspection qui a toujours fait montre du désir de se relever quand les gens ne croyaient plus en lui. Il a toujours su lever son jeu d’un cran lorsqu’on commençait à croire qu’il n’avait peut-être pas ce qu’il fallait…
Bref, 4 matchs ne font pas une carrière et il est encore très tôt pour juger du genre de fin de saison qu’il connaîtra, mais je pense qu’on peut tous se réjouir de voir un Québécois connaître du succès.
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Tirage !
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Crédit image entête, NHL.com