La chute de Babcock et un pan d’histoire pour Ryan Strome…
Du coach le mieux payé de l’histoire de la LNH à un homme au chômage, Mike Babcock a encaissé une énorme claque au visage lorsque ses frasques envers ses joueurs ont été rendues publiques. Mister Pack Your Shit, l’ancien défenseur Mike Commodore, a travaillé très fort en ce sens, ne ratant pas une occasion de souligner sa hargne envers celui qui a longtemps été considéré comme étant le meilleur de sa profession.
Babcock a bien tenté de faire amende honorable en présentant un semblant d’excuse, récemment, mais il semblerait que la tâche qui lui colle au dos ne soit pas près de partir, puisque personne n’a daigné lui faire signe… du moins, dans la Ligue nationale.
En effet, aujourd’hui, on apprend que le controversé pilote retournera coacher au niveau universitaire, en prenant la tête des Huskies en Saskatchewan :
A lot of family reasons for Mike Babcock to agree to coach the U of S Huskies. He will coach one season, but is heavily involved in hiring an assistant coach to work with him next season before taking over the program the follow year.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) February 20, 2021
On se rend compte que la chute est d’autant plus vertigineuse quand on sait que Babcock n’avait pas entraîné à ce niveau depuis… 1993-94, lorsqu’il avait guidé les Pronghorns de l’Université de Lethbridge vers une excellente fiche de 34-11-3 en 48 matchs. Ça lui apprendra à dénigrer ses joueurs ! … Le reverra-t-on un jour dans la LNH ? Compte tenu de son parcours, ça ne serait pas étonnant, une fois qu’un peu plus d’eau aura coulé sous les ponts…
Dans un tout autre ordre d’idée, Ryan Strome le plus vieux des deux frères Strome, vient d’inscrire son nom dans le livre de l’histoire New-Yorkaise en devenant le tout premier joueur de la longue histoire des deux concessions à enfiler 100 points avec chacun des deux clubs :
Ryan Strome is now the first player in #NHL history with 100 points for both the #Isles and #NYR
— Mollie Walker (@MollieeWalkerr) February 20, 2021
Strome, qui a atteint des sommets en carrière la saison dernière, avec une excellente campagne de 18 buts et 59 points en seulement 70 matchs, on s’en souviendra, n’était pas assez bon pour les Oilers… qui ont préféré le laisser aller en retour d’un autre Ryan, Spooner cette fois-ci. Ce dernier s’est exilé en Europe en 2019, après un court et peu convaincant passage dans l’organisation des Canucks.
Pas besoin de vous dire qui a gagné cet échange… Mais ça commence par « R » et ça se termine par « angers ».
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Crédit image entête, Christopher Katsarov/CP via Sportsnet.com
