Un espoir du CH prêt à tout pour faire ses preuves

Plus tôt aujourd’hui, j’ai vu passer dans mon actualité des nouvelles sur l’attaquant Joël Teasdale. Même si certains autres médias ont déjà abordé le sujet, je devais le faire à ma façon également. Mais bon, j’imagine que si vous avez cliqué sur le lien, c’est que le sujet vous intéressait. N’est-ce pas ?

Signé par le Tricolore après qu’il ait été ignoré lors du repêchage, Joël Teasdale venait de terminer une belle carrière junior. Évoluant pendant plus de trois saisons dans l’uniforme de l’Armada de Blainville-Boisbriand, l’ailier, qui est en mesure de jouer au centre, avait finalement été transigé aux Huskies de Rouyn-Noranda vers la fin de son stage junior. C’est d’ailleurs dans l’uniforme de la meute qu’il a soulevé la Coupe du Président et la Coupe Memorial. Il avait, en plus, été nommé joueur le plus utile de ce dernier tournoi.



Sauf que pour lui, cette victoire à un goût bien particulier. En effet, il s’agit de la dernière fois qu’il a disputé un vrai match de hockey, un match qui compte. Il se rappelle même, par coeur, de cette date : « Je peux te le dire, c’est le 26 mai 2019 ! ». Pour vous donner une idée, nous sommes le 26 octobre 2020 au moment d’écrire ces lignes. Ça fait donc 17 mois !

Alors qu’il a dû travailler d’arrache-pied pour obtenir une chance chez les professionnels, Teasdale a vu sa première année d’un contrat de 3 ans partir en fumée à la suite d’une blessure à un entraînement. 16 août 2019. Il s’agit de la date de la blessure au genou de l’attaquant. Au départ, il s’agissait d’une absence d’un minimum de sept mois, mais avec les circonstances actuelles et l’arrêt des activités, l’absence s’est prolongée.



Au cours de son passage dans la LHJMQ, ce sont 219 points qu’il a récoltés en 244 matchs. Ce n’est tout de même pas si mal. Même si l’espoir de 21 ans ne sera jamais un joueur considéré comme offensif, l’organisation croyait tout de même en lui. Il faut dire qu’à Laval, il aurait retrouvé son ancien entraîneur-chef, Joël Bouchard. La blessure au genou et l’arrêt des activités depuis un bon moment pourraient-ils coûter le développement de Teasdale ? Je ne l’espère pas.

Dans cette optique, Andrew Zadarnowski a avancé une option il y a un peu plus d’un mois, option que je considérerais si j’étais dans les souliers de Bergevin. En attendant que le tout reprenne en Amérique du Nord, il pourrait être bien pour l’attaquant de se rendre en Europe pour fouler la glace avant le début du camp d’entraînement. Après près de 18 mois sans avoir vu de situations de match, il est certain que Teasdale risque d’avoir de la difficulté avec son synchronisme. C’est pourquoi se rendre en Europe pourrait être une bonne chose pour lui. Du moins, jouer des matchs, même si cela est dans la ECHL. 



Celui qui a participé au balado Sur la glace, lundi, est prêt à livrer une féroce lutte. En effet, lorsque les activités reprendront, ce sont à peu près 15 à 20 attaquants qui se disputeront les 12 postes disponibles de l’alignement à l’offensive… Il faut mentionner que Teasdale ne compte pas se contenter d’un poste de réserviste.

« Je vois ça comme un beau défi. Plus il y a de compétition, plus ça va être satisfaisant de percer la formation. Je suis confiant en mes capacités, et j’ai hâte de démontrer ce que je sais faire au camp. (…) L’idée d’aller jouer dans la ECHL est envisageable, cela dit. Presque tout le monde passe par là dans son parcours. C’est sûr que ça peut m’aider de voir la différence au départ, avant de faire le saut » – Joël Teasdale, espoir du CH.

L’attaquant ne s’en cache pas. Présentement, il vit dans l’incertitude en ne sachant pas quand et de quelle manière le hockey professionnel reprendra en Amérique du Nord. Il assure toutefois qu’il se prépare adéquatement pour être prêt à 100 % lorsqu’il pourra à nouveau fouler la glace.

« C’est une longue période d’attente. Mais j’essaie d’occuper mon temps. Avec la fermeture des gymnases, je dois faire ça chez moi. J’ai de l’équipement chez moi et je peux faire beaucoup de choses. J’ai aussi aidé mon beau-père, qui est dans la construction de maisons. C’est un autre type d’entraînement physique. Je suis prêt à donner mon 100 % lorsque ça va recommencer, même après une longue période d’absence. On ne sait pas trop ce que ça va donner [dans le contexte de la COVID-19]. Tu essaies d’être prêt et le plus en forme possible, car tu ne sais pas quand ça va recommencer avec la période d’incertitude », estime l’ancien de la LHJMQ.

La détermination du jeune homme est assez remarquable. C’est d’ailleurs l’une des qualités que j’avais pu observer lors de son passage en Abitibi. Peu importe le contexte, Joël Teasdale est un bon joueur d’équipe, un travailleur acharné et possède une bonne éthique de travail. Bref, le genre de personnalité que l’on aime à Montréal. S’il peut éviter de se blesser à nouveau, je suis convaincu que les partisans l’apprécieront.

Pour vous abonner au Herald, suivez ces liens : Facebook et Twitter… Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager !




En Prolongation

Si jamais vous souhaitez connaître le style de jeu de Teasdale plus en profondeur, je vous invite à consulter ce rapport de l’excellent Yannick St-Pierre qui date de la semaine de sa blessure.


Tirage !
Pour avoir une chance de remporter un superbe chandail autographié de Ryan Poehling, consultez le lien ci-dessous :


Crédit image entête, Twitter



Félix Gosselin
 

Passionné de hockey depuis très jeune, j'ai évolué à travers ce sport en tant que joueur et entraîneur. J'adore étudié la game. Collaborateur régulier du Hockey Herald depuis février 2019, j'en suis devenu le propriétaire à l'été 2021. Aujourd'hui, je suis plus qu'heureux de partager ma passion grâce à l'écriture, partageant et discutant des multiples facettes du monde du hockey.

%d blogueurs aiment cette page :