Une histoire de Marc Bergevin (1 de 2)
L’évolution du Canadien de Bergevin en trois étapes
De 2012/13 à 2014/15
Bergevin est arrivé à MTL avec la ferme intention de rendre le CH meilleur, ce qu’il a réussi avec brio.
En effet, durant ses 3 premières années à la barre de la Sainte Flanelle, en 234 matchs, il a amené le club à une fiche de 141 victoires, 68 défaites, 25 parties perdues en overtime, ce qui nous a classés 3e de la ligue pour le nombre de victoires en saison régulière. Durant la même période, le CH a disputé 34 matchs en playoffs et remporté 3 séries, ce qui encore là, nous a classés au 5e rang de la ligue pour le nombre de séries victorieuses et au 4e rang de la LNH chez les équipes en ayant disputé 6 séries de 2012 à 2015.
Jusque là, tout allait très bien…
De 2015/16 à 2017/18
Saison 2015/16, on joue pour .500, dû en grande partie à la blessure de Price (il a manqué 70 des 82 matchs) et au manque de leadership dans l’équipe. Première exclusion des séries depuis l’arrivée de Bergevin. À l’été 2016, le grand manitou donne un nouveau souffle à l’organisation avec l’arrivée, entre autres, de Weber et Radulov. Le début de la saison 2016/17 fait renaître l’espoir avec une fiche de 25 victoires, 10 défaites et 6 défaites en prolongation en 41 matchs, Galchenyuk semble enfin maîtriser le rôle de premier centre, Carey Price connaît un début de saison historique avec ses 10 victoires consécutives, Pacioretty connaît une saison de 35 buts… Bref, tout indique que l’équipe est revenue sur la bonne voie, mais les 17 matchs suivant le 41e, une fiche de 11 défaites coûte le poste d’entraîneur-chef à Michel Therrien. Claude Julien prend le relais et il remonte la barque en remportant 16 matchs sur les 24 derniers. Puis, malgré une performance incroyable de Price, qui cumule d’excellents chiffres : 1,86 et 0,933, le CH s’incline en 6 matchs contre les Rangers en première ronde des séries. Été 2017, Emelin quitte pour Vegas, Markov ne s’entend pas avec Bergevin et retourne en Russie, Alex Radulov décide de rejoindre les Stars et Sergachev est échangé contre Drouin. Bergevin pige dans les joueurs autonomes et signe Alzner en plus d’échanger un choix de 5e ronde pour les services de Schlemko. Malheureusement, les attentes envers Drouin au centre et Alzner à la défense s’avèrent décevantes, tout comme la saison de Max Pacioretty et Alex Galchenyuk. Ce qui nous amène à la 2e exclusion des séries de l’ère Bergevin.
De 2018/19 à aujourd’hui
À la suite des déboires de l’équipe, l’organisation amorce son reset; Bergevin effectue le ménage dans le coaching staff en congédiant Sylvain Lefebvre, Jean-Jacques Daigneault, Dan Lacroix et Donald Dufresne pour les remplacer par Joël Bouchard, Dominic Ducharme, Luke Richardson, Alex Burrows et Daniel Jacob. Bergevin repêche ensuite le jeune joueur de centre Jesperi Kotkaniemi en première ronde, il échange Galchenyuk et Pacioretty pour Max Domi, Tomas Tatar et un certain Nick Suzuki. Contre toute attente, Kotkaniemi rejoint l’équipe à 18 ans pour piloter le centre de la 3e ligne, Domi connaît sa meilleure saison en carrière au centre du Top-6 et Tatar/Danault/Gallagher démontre une chimie qui n’avait pas été sentie depuis belle lurette.Malgré une saison au-delà des attentes, et pour la première fois dans l’histoire de la LNH, le Canadien est exclu du bal printanier avec 96 points. Durant la saison morte, notre DG n’a pas effectué beaucoup de changements dans l’optique de respecter son plan qui consiste à ne pas sacrifier l’avenir pour du court terme. Il essaie un grand coup avec une offre hostile à Sebastian Aho, qui s’avère un échec, mais signe le défenseur Ben Chiarot et le gardien Keith Kinkaid. La saison débute bien, mais les blessures viennent à bout de l’équipe qui dégringole au 24e rang de la ligue. Une pandémie mondiale met fin à la saison, mais la ligue réussie à trouver une façon de nous présenter des séries, le format choisi avantage le CH qui obtient la chance de se qualifier dans un 3 de 5, ce qu’ils réussissent en battant les Penguins de Pittsburgh. Malgré l’élimination en 1re ronde face aux Flyers, l’équipe démontre une très belle progression, surtout les deux plus jeunes centres de l’équipe, Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi. Après cette saison en dents de scie, Bergevin signe Petry, et Gallagher, il réussit aussi à convaincre Joël Edmundson, Josh Anderson (échanger contre Max Domi)et Tyler Toffoli de signer a Montréal et mets finalement la main sur un gardien auxiliaire digne de ce nom en Jake Allen, qu’il parvient à signer au rabais pour 2 saisons en plus de celle qui s’en vient, lui qui était sous contrat pour une dernière année avant son acquisition.
Après tout ceci, avez-vous confiance en Marc Bergevin? Moi oui!!
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Crédit image entête, JOHN MAHONEY/Montreal Gazette