Dans la boule à Mythes | Les impôts, toujours les impôts…
Chaque année, à l’approche de l’ouverture du marché des joueurs autonomes, la même sempiternelle rengaine revient toujours : Le Canadien et les clubs canadiens en général seraient sévèrement désavantagés par un taux d’imposition conséquent. Ce serait, pour plusieurs personnes, la principale raison derrière le refus de si nombreux joueurs autonomes à traverser la frontière.
Chaque année, je dois publier un nouvel article pour venir redresser certains faits. Qu’on l’aime ou pas, Allan Walsh gère les contrats de plusieurs joueurs de la LNH; il sait de quoi il parle. Ce dernier s’évertue d’ailleurs également, année après année, à rappeler à l’ordre ceux qui nous induisent en erreur :
2. The Mortgage Interest Deduction in the U.S. had been greatly reduced by latest tax reform. The max deductible is annual mortgage interest on $750,000 of mortgage debt. That’s about a max $20,000 deduction, NOT $100,000.
The entire premise of this 2 minutes on air is false. https://t.co/uQsAImWkQ5
— Allan Walsh (@walsha) September 20, 2020
Les équipes de la Californie et de New York doivent elles aussi composer avec un fort taux d’imposition et pourtant, elles n’ont aucune difficulté à attirer les joueurs autonomes chez elles. Ce sont même des destinations de choix pour ceux qui ont le luxe de décider de leur avenir…
Mais alors, pourquoi tous ces gros noms boudent-ils la plupart des marchés Canadiens ? Regardez les fans huer les joueurs de leur propre équipe au moindre signe de faiblesse, et vous aurez une bonne partie de la réponse. Comparez le climat avec celui au sud de la frontière, et vous aurez une autre partie de la réponse. Enfin, ne négligeons surtout pas le facteur langue. Tout ceci, mis ensemble, avec, peut-être, l’ignorance de certains joueurs au niveau fiscal – Radulov – et on obtient le cocktail qui explique cela. Sans oublier l’importance de pouvoir se joindre à une équipe compétitive… En ce sens, des formations comme Toronto, Vancouver et maintenant Montréal (bientôt, bientôt, ça s’en vient) deviennent sans aucun doute beaucoup plus attrayantes qu’il y a quelques années aux yeux de tous ces athlètes qui visent l’excellence.
Le fameux tableau de tax rates qu’on voit circuler un peu partout depuis un certain temps ne vaut rien parce qu’il ne tient pas compte de tous les autres éléments fiscaux qui viennent influencer, en bien ou en mal, le taux d’imposition de chacune de ces villes… C’est aussi simple que ça.
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En Prolongation
Pour plus d’informations visant à déconstruire ce mythe persistant, je vous invite à consulter ce vieil article :
Tirage !
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Crédit image entête, NHL.NBCSports.com