Wayne Simmonds et Toronto, un mariage possible ?

Wayne Simmonds est né à Scarborough dans la région de Toronto. Comme plusieurs athlètes, l’idée de jouer chez lui n’est pas pour lui déplaire. À 32 ans, clairement sur le déclin, il ne lui reste pas une éternité pour faire un John Tavares de lui-même… Pourquoi pas maintenant, pourquoi ne pas signer dans quelques semaines, en octobre, quand le marché des joueurs autonomes s’ouvrira ? Si ça ne tenait qu’à lui, c’est probablement ce qu’il ferait :

Si ça lui trotte véritablement dans la tête, s’il est vraiment ouvert à tout et q’il est réellement au fait des problèmes salariaux de l’équipe, une seule option s’offre à lui : accepter un contrat au rabais. Parce qu’avec un peu moins de 8M d’espace sous le plafond et seulement 16 joueurs sous contrat, les Leafs ne pourront jamais lui allonger un contrat de plus ou moins 5M par saison, montant qu’il empochait en 2019-20…


De toute façon, pourquoi les Maple Leafs feraient-ils une telle chose, si peu de temps après avoir sacrifié un choix de première ronde pour se départir de Marleau ? Certes, Simmonds est un leader exceptionnel et il est l’un de ces joueurs qui n’a habituellement pas peur de se salir le nez et de se planter les deux pieds patins devant le gardien. Mais, tel que mentionné plus tôt, il a ralenti, énormément ralenti. De 27 points en 62 matchs à sa dernière saison avec les Flyers, en 2018-19, il est passé à 3 maigres points en 17 matchs avec les Preds après la date limite. En séries, le vétéran n’a récolté aucun point en 2 joutes.

La saison dernière, avec les Devils, le même scénario s’est répété. De 24 points en 61 matchs, Simmonds a vu sa production chuter à une seule aide en 7 matchs avec les Sabres après avoir encore une fois changé d’adresse.

Alors quoi ? On sait qu’en jouant 15-16 minutes par match, il peut encore produire autour d’un demi-point par match. Avec un peu de chance, en demeurant en santé et sans calendrier écourté, l’ailier droit de 6’02 et 185 lb pourrait même atteindre à nouveau le plateau des 20 buts, tout en distribuant sa large part de coups d’épaule.


Au bon prix, on sait qu’il peut encore contribuer dans un rôle restreint. Mais il devra accepter une bonne diminution de salaire… et pour se joindre aux Leafs, il devra même se résoudre à accepter un contrat de 1 ou 2M pour un an. Peut-être 2.5 ou 3, mais la marge de manoeuvre de l’équipe fondrait alors aussi vite qu’un bloc de beurre sur le capot d’une voiture noire sous un chaud soleil de juillet. Vous aurez compris le principe.

Sera-t-il prêt à accepter une telle chose ? Il n’aura peut-être pas le choix. Et puis, en rejoignant les Leafs, une puissance offensive, Simmonds, un ancien choix de 2e ronde en 2007, pourra peut-être en profiter pour pimper un peu ses stats. Le cas échéant, il se retrouverait en bonne position pour négocier un nouveau contrat plus avantageux, et ce, tout en disposant d’une confiance renouvelée. De son côté, Kyle Dubas ne rechignerait probablement pas trop à l’idée de greffer un peu de papier sablé et d’expérience à son groupe d’avants. Simmonds a fait passer le message, la balle puck est dans son camp sa zone…

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Tirage !
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Crédit image entête, Mark Mulville/Buffalo News via BuffaloNews.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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