Direction Boston pour Kovalchuk ?

Devenu libre comme l’air ce midi, après avoir été soumis au ballottage par les Kings dans l’optique d’annuler un contrat auquel il restait une autre saison à hauteur de 6.25M, Ilya Kovalchuk est officiellement en quête d’une nouvelle destination où s’établir.


Plus précisément, le gros ailier de 36 ans souhaiterait rejoindre une formation prétendante, afin d’ajouter une prestigieuse Coupe Stanley à son palmarès. Ayant déjà empoché plus de 100M durant sa carrière, dont tout près de 70M dans la LNH, le vétéran a fait savoir qu’il accepterait de signer au salaire minimum pour avoir cette chance.

Les Bruins, en quête de profondeur et d’expérience, seraient vraisemblablement intéressés par ses services :

Il viendrait en quelque sorte endosser le même rôle que Rick Nash, lors du court passage de ce dernier à Boston en 2017-18. Si on remonte encore plus loin, Kovalchuk pourrait, en quelque sorte, être le nouveau Mark Recchi de l’équipe… Iginla, Jagr, la liste est longue. Bref, l’habituelle formule privilégiée depuis des années par les Bruins.

Tenu à l’écart du jeu depuis le 10 novembre, après un match contre le Tricolore, au cours duquel Kovalchuk n’a récolté aucun point, mais a dirigé trois tirs au filet en un peu plus de 14min de temps de jeu, il faudra sans doute faire preuve de patience à son égard. Que ce soit avec les Bruins ou avec n’importe quelle autre formation, le vétéran risque d’avoir besoin de quelques matchs pour se dérouiller…


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 N’attendez pas que la malchance frappe en premier… 


Limité à 9 points en 17 parties cette saison, il est important de tenir compte de l’environnement dans lequel il évoluait. Sans dire qu’il est sans reproche, lui qui est reconnu pour sa paresse, Kovalchuk a tout de même été en mesure de produire un peu plus de 0.50 point par match durant son passage d’un peu plus d’un an en Californie. Avec une formation qui peine à marquer des buts comme celle des Kings, ce n’est pas rien…

En clair, s’il est utilisé intelligemment dans un environnement gagnant comme celui des Bruins, je pense qu’il pourrait s’agir d’un bon fit. Bruce Cassidy m’apparaît comme le genre de coach qui pourrait être capable d’exploiter les forces offensives de Kovalchuk, tout en diminuant l’impact de ses carences défensives. Bref, on verra…


Les Sharks aimeraient peut-être ajouter un autre p’tit vieux à leur tableau de chasse ! Farce à part, outre un retour en Russie, des équipes comme les Coyotes et les Panthers, voire une réunion avec Lamoriello à Brooklyn, pourraient tous être des destinations potentielles pour cet ancien premier choix au total de l’encan 2001. 

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Crédit image entête, Candice Ward/USA Today Sports




 

Tom L.D. MacAingeal
 

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