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Quel est le vrai visage des Stars ?

Depuis que Jim Nill s’est amené à la tête des Stars, en avril 2013, après que l’équipe ait passé 5 ans consécutifs sans accéder aux séries, on a eu droit à plusieurs rebondissements à Dallas. Participant en général une fois sur deux aux séries, les différentes éditions de Nill ont manqué 3 fois le rendez-vous printanier en 6 ans. Au passage, le DG a vu son équipe remporter un total de deux rondes.


En général, il ne se passe pas une année sans que l’architecte sorti de l’école des Red Wings ne fasse un coup d’éclat. De Tyler Séguin à Alexander Radulov, en passant par Martin Hanzal et Joe Pavelski, sans oublier la courte escale de Mats Zuccarelo au Texas le printemps dernier, on ne peut pas dire que Nill n’essaie pas.

Néanmoins, bon an, mal an, il semble toujours manquer quelque chose pour que la recette lève enfin. Au moins, il est enfin parvenu à régler le problème devant le filet en réunissant Anton Khudobin et Ben Bishop. Depuis que l’ancien des Bruins est venu joindre ses efforts à ceux de Bishop, au cours de l’été 2018, les Stars peuvent se targuer de miser sur l’un des meilleurs tandem de la ligue. Disons tout simplement qu’on est loin du duo Lehtonen/Niemi…


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Malgré tout, l’instabilité continue de faire rage au sein de ce club qui a vu passer pas moins de 4 entraîneurs différents depuis 2013. C’est encore vrai cette saison, tandis que les  Stars traversent une nouvelle série noire de 4 défaites de suite. Pas de panique, direz-vous…  Et c’est vrai. Avant cette mauvaise séquence, l’équipe venait de remporter ses 7 derniers matchs et 14 de ses 16 derniers affrontements. Mais encore avant ça, cette même formation a également entamé le calendrier régulier avec 3 revers consécutifs et 8 échecs à ses 9 premiers matchs.

Pire encore, au cours de leur plus récente série de revers, l’attaque des Stars a produit un maigre total de 4 buts, étant même blanchie à Chicago… Comment se porte cette attaque depuis le lever du rideau de la saison 2019-20, justement ? Mal. Seguin mène les siens et se dirige vers une saison de 59 points. Radulov le suit avec un rythme qui lui permettrait de conclure le calendrier régulier avec une récolte d’environ 42 points. Jamie Benn, le troisième mousquetaire, affiche une production moyenne d’à peine 40 points, une fois répartie sur 82 matchs.



Heureusement que Miro Heiskanen, le D’Artagnan de la ligne bleue, domine malgré son jeune âge, parce que sinon ça irait encore plus mal. Avec déjà 18 points, l’arrière de 20 ans est bon pour le 2e rang des meilleurs pointeurs de sa formation. La jeune sensation est en bonne voie de surpasser ses marques de l’année dernière, alors qu’il a complété sa saison recrue avec une récolte de 33 points en 82 matchs. Au-delà des points, Heiskanen domine dans toutes les facettes du jeu et est déjà un membre indispensable de l’équipe. Mais revenons-en à l’attaque…

Dans l’Ouest, seuls les Hawks, les Flames et les Kings ont inscrit moins de filets que les Stars… Avec tout ça, et avec la parité qui règne dans la LNH, les hommes de Jim Nill sont néanmoins présents dans le portrait des séries, plus précisément parmi les équipes repêchées. À seulement 2 points des Jets et de la 2e place de la division Centrale. Mais ils sont aussi à seulement 3 petits points du Wild et d’une exclusion des séries. Les signatures de Joe Pavelski, Corey Perry et Andrej Sekera, en partie sensées injecter une bonne dose de leadership au groupe et contribuer à régler les problèmes de constance, ont jusqu’à présent eu bien peu d’effets sur le reste de l’équipe :

Pavelski : 29 matchs; 5 buts, 7 aides, 12 points – 1
Perry : 22 matchs; 3 buts, 6 aides, 9 points +3
Sekera : 25 matchs; 3 aides, 3 points, +5

À 1.5M chacun pour une seule saison, on ne peut pas vraiment critiquer le rendement des vétérans Perry et Sekera. Par contre, avec un pacte de 3 ans à hauteur de 7M, et blindé par une NMC, on a sans doute très hâte que Pavelski se mette en marche… Au cours de ses 5 derniers matchs, par exemple, l’ancien capitaine des Sharks n’a produit aucun point en plus de cumuler un différentiel de -4.

Donc, tandis qu’ils doivent à nouveau faire face à l’instabilité, je me demande… quel est le vrai visage des Stars ?

À mon avis, il s’agit d’un club qui est toujours en quête d’identité, et la solution à ce problème ne passe peut-être pas par un nouveau changement d’entraîneur…

En théorie, ils devraient se replacer sous peu. Peut-être même demain, alors qu’ils recevront la visite des Jets. On leur souhaite; on ne voudrait surtout pas que le président et le propriétaire de cette équipe effectuent une nouvelle sortie dans les médias pour critiquer leurs propres joueurs !

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Crédit image entête, NHL.com



Tom L.D. MacAingeal
 

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