Colin White, un coup de patin dans la bonne direction !

Hier soir, Pierre Dorion a réglé un bon dossier pour les Sens, en prolongeant le joueur de centre de 22 ans Colin White pour 6 ans à hauteur de 4.75M par saison. Fort d’une saison recrue de 41 points, White devrait être en mesure de flirter avec la barre des 50 points dès la saison à venir. Surtout si on le jumelle à Brady Takachuk. Je m’attends à une jolie progression de la part de l’ailier qui en a surpris plus d’un l’an dernier. S’il demeure en santé, il n’y pas de raison pour qu’il n’atteigne pas la marque des 25 buts en 2019-20. En 71 matchs l’an dernier, c’est précisément le rythme qu’il a maintenu tout du long du calendrier régulier.


À moyen terme, il ne serait pas vraiment surprenant de voir White s’approcher du plateau des 60 points. En 6 ans, je ne vois pas comment il ne pourrait pas y parvenir. Tout de même, quand bien même qu’il stagnerait pour une raison inexplicable à une production de 40-45 points pendant tout ce temps, son contrat demeurerait tout à fait correct.

Le jeu des comparaisons est toutefois un exercice difficile puisqu’il faut tenir compte de plusieurs facteurs dans l’équation. Entres autres choses, l’année de la signature du contrat. Avec le plafond qui monte à chaque année, il est plus pertinent de se tourner vers le % accaparé par l’entente au moment de sa signature que par l’impact de celui-ci à X moment. Bref, sachant combien Eugene Melnyk est incroyablement près de ses sous, on se doute qu’il est très satisfait par ce pacte. Rappelons que Colin White, choix de 1ere ronde de l’équipe en 2015  – 21e au total, devant des joueurs comme Brock Boeser (23e) et Travis Konecky (24e) – a débuté sa carrière pro sur le « tard » en 2017-18 avec les Senators de Belleville tout simplement parce qu’il a disputé 2 saisons avec le Boston College, où il a cumulé 76 points en 72 matchs, auparavant. 


De toute façon, considérant que White devrait faire office de premier centre, ou en tout cas pas très loin derrière Chris Tierney pour ce qui est du temps de glace, pour la campagne à venir et les suivantes, ça se défend déjà très bien. Bien sûr, pour un joueur qui doit encore faire ses preuves, c’est sans aucun doute aussi une entente intéressante. Mais, au final, je suis persuadé que celle-ci tournera à l’avantage des Sens. En plus de servir d’exemple à l’interne pour les futurs contrats de certains de ses coéquipiers.

Ça fait très étrange à dire, mais je considère qu’il s’agit d’un bon coup de la part de cette formation qui a fait office de farce à travers la ligue au cours des dernières années. Quand on considère qu’ils sont parvenus à soutirer Erik Brannstrom aux Knights dans la transaction Stone, on peut se demander si la concession n’est pas en train de reprendre le droit chemin. Qui sait, dans un avenir rapproché, ils n’auront peut-être plus à s’accaparer des lourds contrats des autres équipes pour atteindre le plancher… Même l’embauche de D.J. Smith en tant qu’entraîneur-chef se veut une décision rafraîchissante qui pourrait rapporter d’intéressantes dividendes.

Et sinon, Québec attend toujours aussi sagement sa chance d’obtenir une nouvelle équipe.

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Crédit image entête, Richard A. Whittaker/Icon Sportswire via Getty Images



Tom L.D. MacAingeal
 

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