C’est une question de respect, pas de pleurnichage

Dernièrement, plusieurs événements controversés viennent ternir quelque peu la LNH. Par exemple, des propos racistes de Bill Peeters refont surface ainsi qu’une fameuse liste sur l’éthique de travail de ses coéquipiers que Mitch Marner a dû fournir à Mike Babcock à son année recrue. Des histoires désolantes, plaçant certaines organisations dans un malaise profond.



Encore plus désolant, les commentaires des gens sur les articles racontant ces événements. Plusieurs y vont de commentaires basés exclusivement sur le salaire des joueurs et sur l’âge de ceux-ci. « Ah les jeunes », « Ça gagne des millions et ça pleure quand même », « Quelle belle génération de hockeyeurs nous allons avoir bientôt, un coach lui a fait de la peine , pauvre petit », « Tiens les moumounes vont sortir à la tonne », et j’en passe.

La blague est dépassée et sur-utilisée, mais un ok boomer s’impose.

Vous l’aurez deviné, aujourd’hui, je me permettrai de répondre à ces gens et défendre ma génération.

Je vois beaucoup de gens critiquer les jeunes. Principalement la génération de nos grand-parents. Attention ! Je ne généralise pas. Il s’agit tout simplement de la réalité. La grande majorité de nos détracteurs sortent du baby-boom. 

Pour quelques individus de notre société, nous, les jeunes, ne sont que des pleurnicheurs accrocs à leurs bebelles technologiques. Et ça, ça se reflète sur les réseaux sociaux.


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À ces gens, qui dénigrent les jeunes joueurs qui dénoncent les joueurs qui se plaignent de leur ancien entraîneur, je leur répondrai que ce n’est qu’une simple question de respect. Rien de plus.

Pourquoi ces joueurs ont-ils attendu aussi longtemps avant de dénoncer ? Probablement par peur. La peur de perdre leur emploi. Il n’y a pas de meilleur exemple que Colin Kaepernick. Lui, qui a boycotté l’hymne nationale américaine, est toujours sans emploi dans la NFL . Également, même si ces gens gagnent des millions, ils ont tout de même droit au respect et à la dignité.

À mon sens, que ce soit un enfant ou un joueur de la LNH, l’humain mérite le même respect, car ça reste un être humain avec des sentiments.

Souvenez-vous. Le mouvement féministe me too, qui encourageait les femmes victimes de crimes à caractère sexuel à dénoncer leur agresseur, ne s’est pas fait le lendemain de l’acte. Il y a des années et des années d’écart. Comprenez, ce n’est qu’un parallèle. Les événements de harcèlement sexuel ou carrément d’agression a probablement un plus gros impact sur la vie de la demoiselle que ce qui peut se produire à l’interne d’une organisation de la LNH.

Reste qu’à la base, les attaques auxquelles certains joueurs de la LNH sont soumis ne sont aucunement justifiées et sont déplorables.

Ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur, l’histoire le montre bien. Plusieurs célébrités n’ont pas su supporter la pression et se sont écroulées. Certains ont même mis fin à leurs jours. Donc, ce n’est pas parce que tu gagnes bien ta vie que tu dois endurer ces choses qui te blessent.



Les dénonciations semblent amener une certaine purge à l’intérieur de la ligue. Doit-on s’attendre à une année de scandale pour la LNH ? Probablement pas. Le temps a sorti, pour la plupart, les entraîneurs de la vieille école, et ceux qui sont encore là, ils ne leur reste plus beaucoup de temps.

Imaginez, si c’était vous, ou bien, votre enfant. Accepteriez-vous cette manipulation psychologique ? Parler d’argent et dire que les joueurs devraient se fermer le clapet est facile lorsque ce n’est pas nous la victime.

Donc, s’il vous plaît, avant de critiquer ces situations avec l’argent, tournez vous les pouces 7 fois. Ce n’est pas du pleurnichage. Tout ce qu’ils demandent, c’est du respect.

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En Prolongation

Suite à cette controverse, Bill Peters et les Flames de Calgary ont mis fin à leur association.


Crédit image entête, Getty Images via Bardown.com



Félix Gosselin
 

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