Rick Nash ← → 1ere ronde 2018, Ryan Spooner, Ryan Lindgren, Matt Beleskey, 7e ronde 2019

Trois jours après avoir perdu le Derby Grabner, les Bruins mettent la main sur Rick Nash en provenance de NY. En retour, Don Sweeney cède une sélection de 1er tour 2018, l’avant Ryan Spooner, l’espoir à la ligne bleue Ryan Lindgren, l’ailier gauche Matt Beleskey, ainsi qu’un choix de 7e ronde en 2019. En plus de tous ces éléments, les Rangers retiennent 50% du salaire de Nash, alors que les B’s font la même chose avec le lourd contrat de l’indésirable Beleskey. Au plus fort de la course pour acquérir les services de Grabner, les Bruins avaient vraisemblablement baissé pavillon au photo-finish, deux jours après avoir obtenu ceux de l’arrière Nick Holden de ces mêmes Blueshirts. Décidément, une histoire d’amour est en train de s’écrire entre les deux clubs ! On comprend mieux pourquoi la formation du  Massachusetts n’a pas été en mesure d’égaler l’offre des Devils pour le rapide ailier d’origine allemande. S’ils avaient dû céder leurs choix de 2e tour 2018, les Bruins auraient perdu leurs trois premières sélections du repêchage 2018 aux mains des NYR… 

 

 

 

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En obtenant un choix de 1ere ronde, Jeff Gorton dispose maintenant de 6 choix au cours des 3 premières rondes (2 x 1er, 2x2e et 2x3e). Il prend ainsi une solide option sur une reconstruction rapide, sans compter les ajouts de Ryan Spooner et de l’espoir Charlie Ryan Lindgren dont on dit beaucoup de bien. Ce dernier est tout de même une sélection de 2e tour – des Bruins – en 2016. Pour sa part, Ryan Spooner est également un choix de 2e tour du Massachussets (en 2010), mais est déjà un joueur établi dans la LNH. L’attaquant de 26 ans, originaire d’Ottawa, a connu sa meilleure récole en 2014-15, alors qu’il a terminé la campagne avec un total de 49 points, dont 13 buts et un différentiel de -9, en 80 matchs. Cette saison, au cours d’une campagne minée par les blessures, il en totalise 25 (9 buts, +10) en seulement 39 parties.  Quant à Beleskey, il s’agit simplement d’un move fiscal pour alléger les Bruins. On lui donnera peut-être tout de même la chance de se faire valoir, lui qui n’a plus joué dans la grande Ligue depuis le 26 novembre dernier. 

Conclusion : Très bon coup. Obtenir tout ce beau monde pour un vétéran sur le déclin, dont le contrat venait à échéance au terme de la présente saison, est incontestablement un retour de premier plan… on pourrait même carrément parler d’un vol !

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Désirant se donner les armes pour aspirer aux grands honneur, Sweeney a accepté de payer le prix fort pour obtenir l’attaquant le plus convoité du marché des joueurs de location. Le problème avec Nash, un Ontarien de 33 ans, c’est qu’il a beaucoup ralenti. Cette saison, le gros ailier droit a obtenu seulement 28 points (18 buts, -8) en 60 rencontres. Ceci dit, Nash est loin d’être gomezisé, et il possède encore bien du jus dans la tank. Il pourrait très bien être la pièce manquante pour s’assurer un (très) long parcours en séries. Dans les faits, les Rangers Bruins de Boston auraient été bien malavisés de ne pas tenter de s’améliorer, après avoir vu plusieurs de leurs rivaux fourbir leurs armes (Capitals avec Kempny et Jerabek, Penguins avec Brassard, Devils avec Grabner…)

Conclusion : Quand bien même qu’on admet qu’il est encore loin de la retraite, et qu’on est parvenu à se débarrasser de Beleskey et d’une partie de son hideux contrat, je considère qu’on a payé cher pour Nash. Cependant, les Bruins sont en mode gagner maintenant. Dans les circonstances, payer cher ne signifie pas pour autant qu’on fait un mauvais coup pour autant. D’autre part, considérant que Spooner n’était plus dans les plans – et que le reste du package est constitué d’avenir – je pense tout de même qu’on peut qualifier le coup de bon pour les Oursons. L’aile droite des trois premiers trios sera dorénavant patrouillée par Pastrnak, Nash et Backes… difficile de faire mieux ! En tout cas, je suis persuadé que mon pote Mimeault, confortablement installé là-haut, apprécie le travail de son DG. 

Qu’en pensez-vous; après avoir consenti un tel prix pour en faire l’acquisition, les Bruins sauront-ils s’entendre avec le vétéran (moyennant une très grosse baisse de salaire, lui qui empochait en moyenne 7,8M par campagne au cours des 8 dernières années), une fois la saison terminée ?

M-à-J : Sweeney n’avait pas terminé son magasinage et a mis le vieux Gionta sous contrat !


Crédit image entête, NHL.com

Tom L.D. MacAingeal
 

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