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Un moment de silence pour Nikita Scherbak, je vous prie

Même si certaines personnes se sont excitées quand Nikita Scherbak a inscrit un but à son premier match avec les Kings, il s’agissait d’un simple feu de paille. Bien que très talentueux, Scherbak n’a jamais été en mesure de s’établir dans la LNH avec le Canadien. Il n’y avait aucune raison pour que ce soit différents avec les Kings…


Ça ne marche pas. C’est un fait. Après son désastreux – et très court – passage à L.A., il a dû se résoudre à retourner dans sa patrie natale, où il a rejoint l’Avangard de Omsk, lorsqu’il est devenu évident que personne ne voulait de lui en Amérique du Nord. Évidemment, plutôt que de se regarder dans le miroir, aiguiser ses patins et prendre les moyens pour éventuellement revenir en force – après tout, Bob Hartley est tout à fait qualifié pour l’aider à devenir un meilleur joueur – , Scherbak a préféré profiter de la tribune qui lui était offerte en Russie pour cracher son fiel sur à peu près tous ceux qui gravitent (ou ont gravité) autour des Canadiens et des Kings :

En gros, tout est meilleur en Russie, jusqu’au camp d’entraînement qui débute plus tôt et faciliterait le développement de la chimie entre les joueurs… Tant mieux pour lui, jusque-là ça va; il a le droit à son opinion. Sauf qu’il ne s’est pas arrêté là. Il devait absolument rejeter la faute de son échec sur les autres.

Ainsi, il a commencé par blâmer Therrien. Selon Scherbak, s’il avait le malheur de commettre la moindre erreur, il se faisait aussitôt crier après. Il croulait donc sous toute cette pression… Il se sentait inconfortable et ne veut plus jamais vivre une telle chose. Pour être honnête, il n’est pas le premier à critiquer les méthodes de Michel Therrien… par contre, il oublie étrangement de mentionner qu’il a également joué pour plusieurs autres entraîneurs; en plus de Sylvain Lefebvre et Claude Julien, il a également brièvement évolué sous les ordres de Joel Bouchard, Willie Desjardins et Mike Stothers. Ça commence à faire du monde…

Il a également précisé au journaliste qui l’interviewait qu’il était en retard à l’entraînement de sa nouvelle équipe de la KHL parce que son vol a été annulé. C’est sûrement vrai et on ne peut pas lui en vouloir, mais de toute façon, il a toujours une excuse pour tout. Le fait que ça ait été autant, sinon plus, mal en Californie aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Le problème, c’est lui.

D’ailleurs, il a confirmé qu’il avait demandé un échange à Marc Bergevin… que ce dernier ait été forcé de le soumettre au ballottage pour parvenir à s’en départir est un autre exemple qui démontre de la valeur que profitait Scherbak aux yeux des autres équipes ! Mais ce n’est pas de sa faute… c’est parce qu’on ne le laissait pas jouer. À Montréal, on ne le laissait pas jouer et à LA on avait une attitude douteuse envers lui (ce sont ses mots…). On ne le soutenait pas, en Russie on le fera. Toujours selon lui, il aurait pu poursuivre son aventure dans la LNH, mais il considère avoir déjà tout prouvé dans la Ligue américaine et il n’était pas prêt à accepter une entente à deux volets. C’est vrai qu’avec 12 points à ses 28 derniers matchs dans la LAH, avec le Rocket puis le Reign, il a tout cassé !




Après, son entrevue continue longtemps comme ça. Bob Hartley et Alexei Emelin l’ont convaincu de se joindre à l’Avangard. Paraît-il qu’il avait beaucoup d’options sur la table. Oui, oui… ll prétend ne pas savoir pourquoi les Kings l’ont rétrogradé après 8 matchs malgré le fait qu’il ait marqué un but à son tout premier match avec eux. Ça n’a certainement pas de lien avec le fait qu’il n’a rien foutu par la suite. Encore une fois, il a affirmé que c’est parce qu’on ne lui laissait pas sa chance… Scherbak s’est plaint d’avoir obtenu moins de trois minutes de jeu durant un match, mentionnant que c’était la première fois que ça lui arrivait dans toute sa carrière, et a affirmé qu’il est allé voir son entraîneur en personne pour savoir ce qu’il devait faire pour jouer plus. Desjardins lui aurait répondu qu’il n’était pas assez en forme et qu’il devait être meilleur. Malgré tout, Scherbak s’est aventuré sur le terrain glissant du racisme, utilisant la situation de Kovlachuk en guise d’exemple.

Mais bon, on parle d’un gars qui croit que s’il est passé de la première ligne à la troisième, en l’espace d’un seul match, de l’équipe-école des Kings, c’est grosso-modo parce que l’entraîneur ne savait pas ce qu’il faisait. Son passage avec cette organisation ferait d’ailleurs office de pire épreuve de sa carrière. C’est émouvant ! 

Bref, Scharbak fait partie de tous ces pauvres joueurs qui font partie des malheureuses victimes incomprises. :'(  No excuses Nos excuses. 

Un moment de silence pour lui, je vous prie !

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Crédit image entête, NHL.com




Tom L.D. MacAingeal
 

stephan - 27 juillet 2019

un autre russe qui se croix meilleur que les autres sans travailler.

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