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Quel genre d’impact a eu la diminution des plastrons des gardiens sur le nombre de buts marqués ?

Absolument aucun.



En tout cas, c’est ce qui ressort des chiffres dévoilés par Allan Walsh, plus tôt cette semaine :

Vous avez bien lu, selon le célèbre agent, il y a précisément autant de buts qui se sont marqués durant le mois d’Octobre 2018 que durant le même mois en 2017 !

Pourtant, à travers toute la ligue, il s’agit de l’argument favori de plusieurs fans qui tentent de défendre l’un ou l’autre de leurs gardiens préférés. Ces derniers, dit-on, ont tout simplement plus de difficultés à s’adapter au nouvel équipement imposé par les bonzes de la Ligue nationale… B’en oui, Bettman est le grand gourou. C’est possible, certes, mais somme toute assez improbable. De toute façon, ce n’est pas vraiment le sujet de ce charmant petit papier. Il s’agissait tout simplement d’établir que, malgré la perception généralisée, il ne se marque actuellement pas plus de buts que l’an passé. En tout cas, pas en Octobre.



Alors, comment justifier cette impression que nous avons d’observer plus de buts ? Peut-être tout simplement en raison d’un banal changement de garde… Peut-être sommes nous tout simplement surpris de voir marquer des équipes différentes.

Des équipes qui avaient l’habitude d’acheter des buts par la peau des fesses ont profité de la nouvelle saison pour devenir des formations plus offensives. Le Canadien est un formidable exemple… les favoris des montréalais ont terminé la dernière saison avec une médiocre moyenne de 2.55 buts par match. Après 16 matchs, cette année, ils en ont compté pratiquement 1 de plus par match : 3.31. I love you, Domi ! Drouin et Tatar aussi ! Je ne t’oublie pas, Gallagher ! Bon, j’ai fait le tour, là… 

Les Sabres, tombeurs du Canadien hier soir, grâce à la chimie développée par le premier trio, affichent actuellement un excellent rendement de 3.06 buts par match. L’année dernière, ils en inscrivaient seulement 2.43. Un autre exemple ? Les Canucks, poussés par l’arrivée du spectaculaire Elias Pettersson, ont fait passer leur production offensive de 2.44 à 3.32 buts par match !

À l’inverse, l’offensive des Golden Knights est passée d’une production de 3.32 à 2.44 buts par match. T’es b’en mieux de continuer à « pas-scorer » demain, Pacioretty ! De leur côté, les Kings ont vu leur moyenne chuter de 2.91 à 2.2 buts par match. À Boston, limité par une offensive qui mise actuellement tout sur un seul trio, Bruce Cassidy a vu la production de ses troupiers passer de 3.29 à 2.93 buts par match. C’est apparemment aussi simple que ça ! 




En Prolongation
Un autre mythe déconstruit par le Hockey Herald :

Pricey, la cause derrière le mal… je ne crois pas qu’il faille cibler les événements du 16 décembre.

… et puis un autre, et puis un autre, et puis un autre… bon, ça suffit !  


Ailleurs dans la LNH 
La fin pour Tomas Turtleneck ?

Est-ce qu’il a disputé son dernier match de hockey ? Pas selon le principal intéressé… En tout cas, pas s’il parvient à se trouver une autre équipe !

Pendant ce temps, Mathias Brunet pleure toujours la perte de Jacob de la Rose :

Cela dit, DLR se débrouille plutôt bien à Détroit. En 6 matchs avec sa nouvelle équipe, le gros Suédois a récolté 2 points et maintenu un différentiel de +1. Le tout, en passant en moyenne un peu plus de 15 minutes par match sur la glace. Au cours de ses 5 derniers matchs, il a d’ailleurs vu son temps de jeu passer de 13 à 18 minutes… Bien qu’il génère peu de tirs, il remporte la plupart de ses mises au jeu. Il est possible d’avancer que ses aptitudes défensives auraient probablement bien servi le Tricolore en ce moment, mais ce qui est fait est fait… et, au final, De la Rose demeure un joueur de profondeur. Sauf pour quelques flashs, son instinct offensif est toujours demeuré très bien caché. Y était parti, y était pas làààà.




Crédit image entête, RDS.ca



Tom L.D. MacAingeal
 

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