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Les Capitals passent, les Predators survivent

Enfin, diront certains – il se l’est peut-être d’ailleurs lui-même dit -… Ovechkin a battu Crosby. Ou plutôt les Caps ont vaincu les Pens. Mais, l’apport du Tsar, dans cette réussite, est certainement cruciale. Encore devra-t-il trouver le moyen de mener les siens jusqu’à la Finale, devant pour se faire passer les puissants Bolts, et remporter celle-ci, pour qu’on accepte enfin de lui accorder ce qui lui revient – un exploit que les Capitals devront possiblement accomplir sans Backstrom, qui a également raté le dernier duel, blessé à la main -, il n’en demeure pas moins que le gros Russe donne tout ce qu’il a. En incluant la joute d’hier soir, il totalise maintenant 15 points, dont 8 buts, en 12 joutes… en carrière (109 parties), c’est 105 points, dont 54 filets, dont cette belle passe sur le filet vainqueur qui a permis d’éliminer leurs rivaux de toujours, alors qu’Orlov provoquait un revirement dans sa zone :

Mais continuons plutôt de nous extasier devant les 4 buts, dont 2 inscrits dans des filets déserts, d’Eller à ses 37 derniers matchs éliminatoires… Cela dit, avec 7 points en 12 matchs, il connait actuellement effectivement de bonnes séries, après des passages à vide, lors des printemps 2015 (Canadien) et 2017 (Capitals). Mais bon, on est même rendu à louanger Devante Smith-Pelly… Sans farce, il a une bonne attitude, à ce qu’il parait… 

Cela dit, pour en revenir à nos moutons, c’est Alex Chiasson, avec son 1er but – et point – des séries, tôt au 2e engagement, avant de voir un Kristopher Letang vertement critiqué par les journalistes de Pittsburgh depuis le lancement de la valse d’après-saison ramener les deux équipes à la case départ, avec un plomb (dévié par Chandler Stephenson) de la ligne bleue :

Il a tout de même trouvé le moyen, malgré des moments plus difficiles, de terminer les séries avec 11 points et un différentiel neutre (+/- 0) en 12 duels… En ce qui concerne Matt Murray, malgré une solide dernière performance (28/30, .933), il a connu un printemps à l’image de sans saisons – les blessures en moins – : inconstant, il a terminé son plus récent parcours éliminatoire avec un médiocre .908 et une moyenne de buts alloués de 2.43… avec 2 coupes en autant d’occasion, je présume qu’on saura assez facilement lui pardonner. Les Penguins pointent d’ailleurs au 4e rang de l’histoire de la LNH, pour le plus long parcours (nombre de rondes consécutives) sans être éliminé, avec 9, derrière les Islanders (19 rondes, 1980-84), et deux fois les Canadiens (13 rondes, 1976-80 – 10 rondes 1956-60).

En parvenant à éliminer les Penguins pour la 2e fois en 11 occasions, après avoir échappé les 7 plus récentes séries de face à ces derniers, les Caps se qualifient donc pour la Finale de l’Est pour la première fois en 20 ans. Il s’agira d’ailleurs de la 3e présence de la concession dans le carré dAs, après des apparitions en 1990 et 1998. Fait à noter, en exactement 25 affrontements éliminatoires entre Crosby et Ovechkin, c’est Ovi qui a le dessus (de peu) au niveau des statistiques : 15 buts et 34 points contre 13 buts et 30 points pour le Kid. Encore plus surprenant, malgré l’avantage 3-1 pour les séries remportées, c’est également très serré pour les victoires (prises séparément, match par match), 12 contre 13 en faveur de la bande à Crosby.

À Winnipeg, les Predators faisaient également face à l’élimination, après une performance décousue, se soldant par une défaite de 6-2, encaissée devant leurs partisans. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils se sont assurés de se donner les moyens de revenir chez eux pour se faire pardonner… D’abord, encore une fois, Pekka Rinne a répondu à l’appel des siens, après avoir été retiré de son filet lors du match précédant, en blanchissant les locaux. Ayant beaucoup à se faire pardonner, les Preds ont offert du jeu inspiré et marqué 4 filets, Arvidsson et Forsberg (qui d’autre ?) s’offrant chacun un doublé. Ils ont également tous deux ajouter une passe et terminé avec un différentiel de +4… Ryan Johansen et Roman Josi ont quant à eux terminé la rencontre avec 2 aides chacun. Si, comme moi, vous espériez voir les Jets en finir, les Predators sont venus nous rappeler qu’ils n’ont pas terminé le calendrier régulier à la tête du classement général pour rien… Il faudra donc attendre à demain soir, pour savoir laquelle de cette deux puissantes formations viendra compléter le portrait des demi-finales… En attendant, je vous laisse sur ce superbe filet de Forsberg :

Wow ! 

 

Fait à noter, en incluant les joutes de la saison régulière, les Jets n’avaient pas été blanchis à domicile en 53 occasions… pour trouver la dernière fois que pareil affront s’est produit à Winnipeg, il faut remonter au 11 mars 2017 (3-0 vs les Flames)… voilà qui rend encore plus important l’exploit accompli par les Preds ! … également, les deux clubs ont préféré se concentrer sur le jeu avec la rondelle (34-29 à l’avantage des Jets, pour les tirs), distribuant bien peu de mises en échec : 18 contre 16 en faveur des Predators…

…Encore une fois, merci à nos amis de HSL de nous avoir transmis plusieurs statistiques intéressantes… ce qui réduit considérablement la charge de travail à faire pour effectuer les recherches, en plus de pimenter l’article de quelques faits très intéressants. N’hésitez pas à vous abonner en suivant le lien ci-haut.


Crédit image entête, Thecomeback.com

Tom L.D. MacAingeal
 

Stéphan - 8 mai 2018

Excellent

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