La farce de Marchesseault…

Je ne crois pas me tromper en avançant que la plupart d’entre nous ont été surpris par la décision de l’arbitre, suite au geste de Eakin à l’endroit de Joe Pavelski… Pour beaucoup, un petit 2 minutes aurait amplement suffit. Toujours est-il que l’arbitrage fait partie du jeu et qu’il faut s’y adapter en conséquence. Je n’ai pas le match précis en tête, mais je me souviens par exemple d’un certain événement qui remonte à quelques années. Si je ne m’abuse, Antti Niemi défendait le but des Sharks. La rondelle a alors frappé le filet au-dessus de la baie vitrée et, convaincus que le jeu allait s’arrêter, les Requins ont grosso-modo cessés de jouer. Le hic, c’est que l’arbitre n’a jamais eu connaissance de ce qui venait de se produire, et le jeu a continué. Avec pour conséquence un but assez facile de la part de l’adversaire. Un but qui s’est révélé fatal pour San Jose, qui est par la suite tombé en vacances. Bon, je dis ça, mais je n’arrive pas à retrouver la séquence. Si ça se trouve, j’ai fait un drôle de rêve. Bref, ce sont des choses qui arrivent… Les Sharks auraient dû continuer de jouer.


Tout comme les Knights auraient dû le faire hier ! Qu’ils soient d’accord ou pas avec la décision, ils sont les responsables de leur propre malheur. On aurait dit qu’ils avaient carrément baissé les bras. C’est bien triste de recevoir une pénalité de 5 minutes dans de telles conditions, mais ils n’auraient jamais dû permettre à l’adversaire d’inscrire 4 buts (!) durant cette séquence. Si c’était si facile, on verrait ça plus souvent… En lieu et place de quoi, on voit plus fréquemment des unités spéciales parvenir à réduire l’autre équipe au silence durant ces 5 longues minutes. 1 ou 2 buts, ok… mais 4 ?! Comment justifier une telle chose, sans prendre la peine de se regarder d’abord dans le miroir ?

En ce sens, je crois que la vraie farce, ce sont les propos tenus par Jonathan Marchessault après la défaite. Certes, il avait ses raisons d’être déçus, mais les 4 buts ne sont pas venus gratuitement avec cette pénalité. Les Knights leurs ont offert ces 4 buts sur un plateau. La vraie farce, c’est que si la situation avait été inversée, je suis à peu près convaincu que Marchessault aurait déclaré que ça faisait tout simplement partie du jeu. Ça, c’est s’il s’était donné la peine de commenter. D’ailleurs, s’il s’est prononcé sur le 2e filet des siens, que plusieurs intervenants jugent douteux, je ne l’ai pas vu…

Au lieu de se laisser abattre par ce but, les Sharks se sont retroussés les manches ont aiguisé leurs patins et repris les choses en mains. Mais bon, une telle défaite fait évidemment très mal. C’est normal de ressentir du mécontentement. Par contre, le fait demeure que Joe Pavelski n’a pu terminer la rencontre, et ça, ça pourrait aussi faire très mal pour la suite…


Tandis qu’ils menaient 3-0, malgré la fâcheuse pénalité de 5 minutes, les Golden Knights étaient maîtres de leur destin. Ils sont les principaux fautifs. Ils auraient dû se défendre avec l’énergie du désespoir. Pis encore, après avoir égalisé la marque et forcé la tenue d’une prolongation, les hommes de Gérard Gallant avaient l’occasion d’effacer cet affront. Encore une fois, ils ont manqué de passion… ils n’étaient pas portés par le désir de vaincre. En tout cas, pas sur le but vainqueur. La farce, c’est d’avoir accordé un tel but dans un moment aussi crucial :

Une fois en prolongation, tout était pourtant effacé…

Avec un tel jeu, les Knights ne méritaient tout simplement pas de gagner. Qui plus est, avec une avance de 3 à 1 dans la série, Vegas a eu non pas 1, ni 2, mais bien 3 occasions d’en finir, sans jamais parvenir à saisir cette opportunité. Non, ils ne méritaient pas de passer à la ronde suivante.



No Excuses ! La victoire est quelque chose qui se mérite…


En Prolongation 
Une chose est sûre, Kevin Labanc est un choix de 6e ronde qui s’avère payant !

StatsCenter, Twitter

Avant cette superbe performance, le jeune attaquant de 23 ans a terminé le calendrier régulier avec une intéressante récolte de 56 points… Avec Sammy Blais des Blues et Dylan Sykura des Blackhawks, Labanc est l’un des trois joueurs sélectionnés durant cette ronde à avoir atteint la LNH. Du lot, totalisant déjà 214 matchs réguliers en plus d’avoir disputé son 17e match éliminatoire hier, il est le seul à s’être déjà mérité un poste à temps plein. 


Crédit image entête, NHL.com

Tom L.D. MacAingeal
 

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