Chayka a mené les Coyotes dans une situation inhabituelle…

Débarqué en Arizona en tant que jeune surdoué, lorsqu’on l’a nommé DG de la concession à seulement 26 ans, John Chayka est difficile à suivre… Je veux dire, lorsqu’on sait qu’il a transigé Galchenyuk (et Pierre-Olivier Joseph) pour Phil Kessel un an seulement après avoir cédé un certain Max Domi afin de mettre la main sur ce qu’il considérait comme un premier centre, il est difficile de ne pas le trouver un brin brouillon dans ses décisions…


Pour être honnête, jusqu’à l’été dernier, je lui laissais le bénéfice du doute. Le métier de directeur général en est un ingrat, et il faut généralement un certain temps avant de pouvoir constater les effets des différentes décisions prises par un nouvel état-major.

Cela dit, ce qui est très intéressant actuellement, c’est que Chayka dépense sans compter. Il est en effet assez étrange de constater que les Coyotes n’ont plus un rond. Bon, ce n’est pas tout à vrai, ils disposent d’encore 178 099$ sous le plafond…

Entre autres, en raison de l’échange Galchenyuk-Kessel (6.8M, près de 2M de plus que Galchenyuk), l’acquisition de Carl Soderberg (4.75) et le nouveau contrat de Nick Schmaltz (5.85). Quand on ajoute les contrats de Derek Stepan (6.5), Alex Goligoski (5.475), Niklas Hjlamarsson (5) et Jason Demers (3.937) on arrive à 38.312M. C’est-à-dire pas très loin de la moitié (47.01%) de la masse salariale maximale de la saison 2019-20. Bien sûr, on se rend compte qu’il n’y a pas vraiment de très gros contrats, le plus haut salarié de l’équipe étant Olivier Ekman-Larsson (8.25).

Sauf qu’il y a beaucoup trop de joueurs qui sont trop payés pour ce qu’ils rapportent… La décision de signer Michael Grabner l’été dernier pour 3 ans et 3.35M par saison pourrait être un bon exemple. Le vétéran, qui aura 32 en octobre prochain, a produit 16 points en 41 matchs… Malgré ses bons moments avec les Blueshirts, son passage désastreux à Newark aurait dû mettre la puce à l’oreille du jeune DG. Remarque, 18 buts et 32 points – sa plus récente production transposée sur 82 matchs – aurait représenté un résultat tout à fait honnête, il faut bien le reconnaître.

De plus, il faut tenir compte du salaire de Marian Hossa (5.275) qui sera placé sur la LTIR au lever du rideau de la saison 2019-20. Tout de même, il faut bien avouer que c’est un peu étrange de voir une équipe comme les Coyotes flirter avec le plafond de la ligue. Encore plus drôle quand on sait qu’on reproche aux Canadiens de ne pas y «parvenir» !



Surtout quand on sait que cette équipe, qui a terminé la dernière campagne avec une récolte de 86 points, a terminé le dernier calendrier régulier avec un impressionnant total de 0 (zéro, genre rien) pointeur de 50 points !  Keller (47), Ekman-Larsson (44)… et Galchenyuk (41) étant les seuls joueurs de l’équipe à franchir le plateau des 40 points. Bon, Keller (65 points en 2017-18) et Phil Kessel pourraient y parvenir la saison prochaine…


En Prolongation
Comme J.D. le souligne dans son Tweet un peu plus haut, on remarque quelques surprises parmi les équipes qui dépensent le plus; outre les Coyotes, il y a les pôooovres Hurricanes (2.495M sous le plafond). Grâce au contrat de Sebastian Aho – merci au Tricolore – et quelques autres mouvements (Dzingel, Haula), la Caroline se retrouve dans une position inattendue. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en plus des 6.25M du rachat de Patrick Marleau, les Canes doivent encore composer avec les conséquences du rachat d’Alexander Semin : 2.33M du rachat pour chacune des deux prochaines saisons. Avec un peu plus de 8.5M en rachats pour accaparer la masse salariale, ceci explique cela…

Aussi bien dire que Monsieur Match #7, Justin Williams, risque de ne pas revenir… On peut donc se demander de quoi aura l’air le Bunch of Jerks sans son capitaine ?

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Crédit image entête, YouTube



Tom L.D. MacAingeal
 

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